L’épreuve à laquelle le Niger fait face aujourd’hui encore avec les sanctions injustes de la Cédéao connaitra certainement un dénouement heureux. Au regard de la conscience profondément ancrée dans les actions des acteurs de la société nigérienne au plus haut sommet, nous pouvons aujourd’hui comprendre que le Niger est un pays d’avenir.
Déjà des sommités se sont prononcées pour demander une mobilisation en faveur des forces de défense et de sécurité (FDS). Aujourd’hui encore, nous avons assisté aux appels pressants des chefs coutumiers, en l’occurrence ceux de l’honorable Aboubacar Sanda de Zinder, de celui de Djoundjou ou encore celui de l’honorable Ibrahim de l’Aïr.
L’appel des chefs coutumiers
Le sultan du Damagaram a appelé à toute la population de son entité régionale d’œuvrer pour la paix, la cohésion sociale et la prospérité. Face aux difficultés engendrées par les sanctions inédites, illégales et inhumaines de la Cédéao, le sultan du Damagaram en appelant à la solidarité régionale et nationale de toutes les composantes de sa société, cette imminence traditionnelle fait ainsi appel aux grandes vertus de la société africaine, ainsi que de la qualité des hommes et des femmes à exprimer le sens élevé du partage. Aussi, le chef de Canton de Djoundjou Hambali Harouna Bachir n’a passé par quatre (4) chemins pour appeler de vive voix au sens élevé de responsabilité à l’endroit du président renversé Mohamed Bazoum.
L’honorable sultan Hambali Harouna Bachir a appelé au sens élevé de responsabilité de Mohamed Bazoum de ne pas écorner son image à accepter que son pays le Niger soit l’objet d’attaques militaires, pour soit disant le rétablir dans ses fonctions. Il a expliqué que le président Mohamed Bazoum doit traduire son amour du Niger et de son peuple qu’il a déjà gouverné.
Il en appelle à son sens élevé de clairvoyance et de patriotisme d’appeler ouvertement à la Cédéao de ne pas attaquer le Niger à son nom. Une attitude qui fera entrer davantage le président Mohamed Bazoum dans l’histoire aussi bien de son pays que de celle du monde.
L’honorable sultan Hambali Harouna Bachir est l’un des leaders coutumiers faisant partie des plus engagés du pays en faveur de la paix, de la solidarité ou encore de la cohésion sociale en cette période difficile que traverse le Niger. Il en a aussi appelé aux commerçants et autres revendeurs d’avoir pitié des pauvres et de ne pas augmenter exagérément les prix des denrées de première nécessité.
A regarder de près, ces sorties médiatiques des leaders coutumiers, en plus de ceux religieux organisant des séances des prières chaque jour pour implorer Dieu en faveur de la paix est un signe manifeste de mobilisation profonde de note société. Les chefs coutumiers et les chefs religieux représentent les symboles les plus importants de la société nigérienne voire africaine.
A propos du coup d’Etat du Gabon
Le président de l’ordre de la zone Afrique centrale, André Merlin m’avait appelé pour d’abord s’inquiéter du coup d’Etat intervenu dans mon pays et me proposé un asile au Gabon en cas de difficultés. Il est en réalité mon vice-président au niveau de l’ODECA Continental. Une offre que j’ai bien sûr refusée. Un mois après, comme de la curiosité, il y a un coup d’état au pays de mon ami et frère André Merlin lui aussi.
Que faire maintenant ?
Cela explique un phénomène politique que traverse l’Afrique. Comme quoi le regroupement des compétences se justifie largement et à tout point de vue. Le Gabon avait ainsi proposé ses services d’assistance à ma personne, tout comme le professeur Ali Saada de la Tunisie et le professeur Tayab Ouardass de L’Algérie, le Dr Moussawi de l’AfIETI de L’Algérie et le secrétaire permanent de L’ODECA Afrique du Nord Maghreb, Ibrahima Niang de la Mauritanie et son président de zone Dr Driss Raouh du Maroc, surtout dès les premières heures du coup d’état du 26 Juillet 2023.
Dr MOUKIMOU ABOUBAKARY MOURANA
Chevalier de l’ordre national du Niger
Commandeur de l’ordre des Palmes académiques du Niger
Grand officier de l’ordre de mérite du Niger et Observateur de la scène politique nationale