Comment faire face à l’insécurité au Sahel ?
L’insécurité peut être définie comme l’état d’un lieu qui n’est pas sûr, qui
est soumis à la délinquance ou à la criminalité. L’insécurité peut être
définie aussi comme un sentiment physique ou social qui favorise les
atteintes à l’intégrité physique des personnes ou des biens.
Les synonymes de l’insécurité, la fluctuation, la fragilité, l’incertitude,
l’instabilité, la précarité, l’injustice sociale, etc. Les différents types de
l’insécurité sont la délinquance, le chômage, les pensions des retraites
mal rémunérées, mal organisées, le manque de logement, les problèmes
de santé, l’instabilité juridique, le terrorisme et les conflits armés, etc.
Les conséquences de l’insécurité peuvent engendrer une dégradation du
bien-être social, un comportement dépressif ou anxieux.
Comment traiter l’insécurité ?
L’insécurité émotionnelle peut être traitée par l’acceptation de nos
faiblesses et nos forces, par guérison des blessures du passé. Le
terrorisme et les conflits armés sont des grands facteurs d’insécurité.
La population du Sahel fait face aux conflits armés entre éleveurs et
agriculteurs, au terrorisme organisé et soutenu par certaines puissances
mondiales néo-colonisatrices et néo-impérialistes pour des raisons
géostratégiques et géopolitiques et ce, pour pouvoir continuer à piller les
richesses naturelles africaines.
Les conséquences de ce type d’insécurité, c’est le déplacement des
populations, la fermeture des écoles, etc. La région du Sahel fait face
également aux réseaux criminels et divers trafics illégaux, les bandits
armés, les narcotrafiquants, les terroristes.
Les solutions heureuses, entre autres, inciter les services publics à bien
s’acquitter de leurs missions, soutenir l’inclusion économique des jeunes
par la création d’emplois. L’inclusion économique et politique des jeunes
peut aider une société à devenir pacifique et prospère.
Les populations doivent aider les forces de défense et de sécurité en
dénonçant la présence des éléments suspects dans les villes, les
villages et les hameaux. Pour être efficace, une protection des éléments
de la population qui renseignent est plus que nécessaire.
Les groupes armés sont financés par certaines puissances mondiales
néo-colonisatrices et néo-impérialistes. Pour faire face à ces fléaux, des
stratégies nationales s’avèrent indispensables, entre autres, la création,
des centres nationaux contre le blanchissement des capitaux et
financement du terrorisme, CENTIF, des brigades de lutte contre les
trafics de drogue etc.
Les pyromanes extérieurs utilisent, manipulent les jeunes fils du terroir
désœuvrés dans la déstabilisation des pays du Sahel. Par conséquent, il
serait hautement souhaitable d’organiser des séances de formation en
technique de renseignements généraux aux populations bien ciblées en
vue qu’elles renseignent discrètement et efficacement les forces de
défense et de sécurité à mieux faire face efficacement à l’insécurité
grandissante dans les pays du Sahel. C’est l’Afrique qui gagne !
ISSSOUFOU BOUBACAR KADO MAGAGI
