Le gouvernement nigérien et le groupe français Orano (ex-Areva) ont signé jeudi 4 Mai dernier à Niamey un « accord global de partenariat », prévoyant la prolongation jusqu’en 2040 de l’activité de la Somaïr, unique mine d’uranium du groupe encore en exploitation dans le Nord du Niger. La cérémonie de signature du protocole d’accord entre le ministère des Mines représenté par la ministre Ousseini Hadizatou et la société Orano mining représentée par le président directeur général Nicolas Maes s’est tenue en présence du ministre des Finances, Ahmed Jidoud.
« Ce protocole d’accord est un long processus qui découle des négociations qui ont été organisées pour la continuité des activités d’exploitations uranifères dans le Nord de notre pays », selon la ministre des Mines, qui précise que « la société française Orano s’est engagée sur un accompagnement sociétal, afin de contribuer au développement économique, local et au bien-être des populations à travers des projets relatifs au développement des compétences ».
Le groupe français Orano exploitait depuis 50 ans deux mines dans le Nord du Niger, la Société des mines de l’Aïr (Somaïr) et la Compagnie des mines d’Akokan (Cominak). Cette dernière a fermé ses portes en 2021. En revanche, les deux partenaires ont décidé de repousser le début de l’exploitation d’Imouraren, l’un des plus grands gisements d’uranium au monde, également dans le Nord du Niger, dont les réserves ont été estimées à environ 200. 000 tonnes.
Par la signature de cet accord Orano s’est engagé à injecter 26 milliards FCFA (environ 39 millions d’euros) dans des secteurs « prioritaires » au Niger, dont l’éducation. SOULEYMANE