L’élection de l’ancien « putschiste américain et homme fort, Donald Trump contre le
Capitole » en 2020 aux États-Unis signe avec force de détails l’entrée en scène de
l’Amérique dans le nationalisme mondial qui se dessine comme dans les années
1940 à la veille de la 2 e guerre dite mondiale et les prémices sont visibles au Sahel
avec l’avènement d’une génération des dirigeants militaires qui marquent d’une
encre indélébile l’amour pour leurs pays et troublent surtout le sommeil des tenants
de l’impérialisme. Et Donald Trump qui exprime toute son ambition pour une
Amérique digne et fière comme les dirigeants de la Confédération de l’AES pour
leurs pays mais celui-ci cache mal ses visées expansionnistes de colon ou de
raciste.
Ainsi, le Capitaine Ibrahim Traoré du Burkina Faso, le Général Assimi Goita ou
encore le Général Abdourahmane Tiani ne cachent guère leurs sentiments d’amour
pour leurs pays et n’hésitent point à proclamer leur patriotisme comme tel, sans
mépris pour les autres peuples. Mais les pays dits de longue tradition démocratique
comme ceux des États-Unis d’Amérique ou de l’union européenne qualifient par
mépris et à tort de « juntes » au pouvoir au Sahel.
Et pourtant, l’ancien président américain, Donald Trump avait refusé son échec
contre le démocrate Joe Biden en 2020 et avait appelé ses partisans à envahir le
Capitole, le symbole de la démocratie américaine, c’est-à-dire, le siège même du
Congrès et des Sénateurs réunis pour confirmer et formaliser la victoire de son
adversaire ( Joe Biden) à l’élection présidentielle de Novembre 2020. Une attitude
bien évidemment putschiste et révélatrice d’une ambition dévorante de conserver le
pouvoir, même après le refus des électeurs américains à lui accorder leurs suffrages.
Et pourquoi les américains votent pour loger un putschiste à la maison
blanche ?
Il est bien légitime de s’interroger sur la décadence économique et politique dans le
monde. D’autant plus que la « grande Amérique » connue d’antan n’est plus que
l’ombre d’elle-même et n’a aujourd’hui que le seul choix entre un putschiste, un
dictateur comme Donald Trump et une femme pour tenir et survivre dans un monde
fortement concurrentiel et compétitif sur le plan économique et diplomatique.
Finie donc l’Amérique des folles idées de la modernité et du champion de la
diplomatie active ou des rêves de toute la jeunesse Africaine et bonjour dorénavant à
une Amérique agressive, une Amérique des menaces. Ainsi, les crises sécuritaires,
économiques et financières qui secouent le Sahel aura eu raison sur la planète
entière depuis une vingtaine d’années par la faute des puissances mondiales,
refusant d’inscrire le financement de la lutte antiterroriste au Sahel au chapitre 7 des
nations unies pour en faire leur mandat.
Cela a fini par légitimer et justifier chaque jour qui passe l’avènement des dirigeants
nationalistes ou patriotes à la tête de leurs pays. En Afrique, c’est le cas des trois
États membres de la confédération de l’Alliance des États du Sahel (C-AES) dont le
Capitaine Ibrahim Traoré, le Général Assimi Goita et le Général Abdourahmane Tiani
incarnent les manifestations agissantes et populaires.
L’instinct de survie face à L’instinct de domination !
Si les trois États membres de la confédération de l’Alliance des États du Sahel se
battent contre l’insécurité depuis une dizaine d’années dans l’indifférence totale des
puissances occidentales et économiques mondiales, l’alternative aura été d’inspirer
l’avènement des dirigeants militaires pour sauver les pays et leurs populations ainsi
que les intérêts supérieurs des nations sahélienne. Mais les américains quant à eux
voulant couvrir les échecs et la limite de ses politiques expansionnistes dans le
monde, ont choisi de ramener un dictateur à la tête de leur grand pays pour espérer
se prémunir d’un manteau contre
MOUSSA NAGANOU