Le contexte sécuritaire apocalyptique que connait la région du Sahel a favorisé l’émergence d’une pléthore d’acteurs étatiques, politiques, de la société civile et des communicants. Tout cet écosystème d’acteurs, parties prenantes dans le débat citoyen en vue d’une sortie de crise devrait normalement être mu par une seule motivation à savoir l’intérêt général, qui réside dans l’éradication du terrorisme.
Cependant, force est de constater que l’option séditieuse et subversive ouvertement assumée par une frange de la société civile dans notre pays, qui au delà de l’expression du droit à la liberté d’opinion défie l’État dans l’exercice de ses missions régaliennes de sécurisation de l’intégrité territoriale du pays. Sinon, comment comprendre qu’en plus de servir de relais à la propagande terroriste que certains citoyens activistes sur les réseaux sociaux ou regroupés dans des structures de la société civile aillent jusqu’à contester des communiqués officiels des opérations de nos forces républicaines de défense et de sécurité ?
Ces structures et individus qui s’inscrivent dans une démarche séditieuse et subversive pour ne pas dire de rébellion vont jusqu’à défier l’État et ses structures habilitées en fabriquant leurs propres communiqués avec des bilans hallucinant illustrés par des images d’événements horribles intervenus sous d’autres cieux. Ces manœuvres ne sauraient restées impunies dans un État de droit, où les prérogatives de chaque acteur sont clairement définies.
On ne saurait indéfiniment tolérer sous prétexte de la liberté d’expressions, d’opinions et d’association que des acteurs sournoisement intentionnés défient et/ou fassent la concurrence à l’État relativement à ses prérogatives monopolistiques. De surcroît, quand il s’agit d’une matière comme la défense nationale.
Même dans les grandes et vieilles démocraties, ces domaines sont confidentiels voir top secrets. Le pouvoir politique à travers sa branche législative est interpellé afin que cette anarchie et cacophonie qui portent les germes d’une déstabilisation s’estompent afin que notre peuple et notre armée républicaine sous le leadership visionnaire de nos gouvernants puissent sereinement continuer à garantir notre sécurité gage de paix, de stabilité politique et de progrès social.
C’est à ce prix que nous pourrons vaincre et triompher de l’hydre terroriste. Ailleurs suivez notre regard (Togo et Bénin) dès les premières attaques terroristes, les gouvernements de ces pays ont initié des projets de loi qui furent adoptés au Parlement interdisant toute publication y relatives.
Les contrevenants à ces lois s’exposeraient à des peines privatives de liberté de plusieurs années, ainsi que des amendes chiffrées à plusieurs millions. Depuis lors, c’est le silence radio total sur aussi bien dans l’opinion que sur les réseaux sociaux relativement aux attaques.
Seul l’État dont c’est la vocation républicaine assure la communication sur la question sensible de la sécurité et la défense nationale.
Recueilli par ABDOUL WAHID MOUSSA