La nouvelle Guerre Froide n’a pas prévenu les Africains !
L’Afrique coutumière aux surprises a encore subi un coup de poignard dans le dos par Wagner, sans s’en rendre compte. La diversification de partenariat économique et diplomatique des pays Africains s’est heurtée à des nouveaux acteurs de mauvais augure comme Wagner sur leur chemin.
C’est là, qu’on peut faire au moins la différence entre un gouvernement sérieux de celui qui ne l’est pas et qui tâtonne, d’autant que la souveraineté incombe aux Etats sérieux de traiter tout de même avec des partenaires dignes de ce nom et pouvant répondre du même statut, au moins (D’Etat à Etat). C’est finalement dans les emballages de la diversification de partenariat dans le domaine socioéconomique que visiblement certains pays Africains dirigés pour la plupart par des dictateurs ou des juntes militaires ayant abandonné le front antiterroriste pour faire irruption sur la scène politique et s’emparer du pouvoir d’Etat que sont apparus les mercenaires de Wagner.
Mais il est temps que les Africains se réveillent pour se rendre compte que Wagner est un symbole de la mort, avec ses images de squelette de crâne usé, le signe de la guerre, un facteur d’insécurité. Wagner ne se rend jamais dans un pays déjà en paix.
Wagner, le symbole du nouvel empire de Poutine !
La présence en Afrique du groupe des mercenaires privés russes Wagner est un symbole de forte réjouissance pour le Kremlin et son locataire, Vladimir Poutine, qui mesure et apprécie ainsi l’étendue de son nouvel empire rêvé à travers le monde. A défaut d’avoir des bases militaires installées sur le continent Africain à l’image des armées spéciales Européennes ou Américaines en parfaite coopération avec celles de leurs homologues d’Afrique, le président russe tire les avantages des services du groupe des mercenaires ainsi intelligemment monté à travers son cuisinier personnel, Evgueni Prigijine, pour ne pas le désigner.
Alors que les armées Européennes et Américaines exécutent des services de formation et réalisent des opérations conjointes Africaines au profit d’une mutualisation des expériences techniques et professionnelles de terrain dans le cadre des stratégies antiterroristes, les mercenaires russes, quant à eux viennent exploiter des juteux contrats miniers ou pétroliers et sous-traitent de service de sécurité aussi bien « en exécutant des populations civiles » pour le compte des gouvernements fantoches, qu’en gardant des palais présidentiels chancelants des dictateurs Africains ou des juntes militaires dont l’avènement est provoqué par la sulfureuse propagande russe.
C’est pourquoi, la présence de Wagner dans un territoire est le mauvais signe, le symbole d’une hydre noire directement guidée par le Kremlin pour imposer sa loi de sang. Les combattants mercenaires de Wagner ne savent rien faire autre que « tuer et verser du sang » des innocents.
Ils étaient en Syrie, puis en Ukraine et en Afrique où ils ont posé leurs valises pour perpétuer le drame en Libye, au Soudan, en Centrafrique, au Mali, au Burkina Faso etc. Leur présence est soupçonnée en Ethiopie aussi pour tenter d’aggraver la guerre du Tigré.
L’hydre Wagner malgré sa mauvaise réputation, son hideuse image dans le monde entier pour avoir perpétré la mort et versé du sang des populations civiles innocentes sur les théâtres de guerre en Afrique ou en Europe représente tout de même un objet de fierté pour la Russie, un porte-flambeau de l’expansion de son empire. Une opération simulacre de rébellion du patron de Wagner, Evgueni Progojine révèle tout le gros plan dissimulé derrière le groupe multifonction Wagner.
D’autant plus que le rebelle Evgueni Prigojine a été reçu par Poutine dès le 29 Juin 2023, soit 5 jours seulement après la tentative de rébellion montée sur mesure, où le patron de Wagner Progojine apparait à la tête d’un contingent soit disant de 25. 000 combattants, visiblement résolus à marcher sur le Kremlin et prendre le président Vladimir Poutine depuis l’Ukraine, malgré son armée hypersophistiquée, à tel point que celui-ci a été contraint de négocier. Dans le même temps, le pantin président, déjà acquis à la cause de Poutine, le Biélorusse Alexandre Loukachenko engage une médiation pour obtenir aussi facilement la fin d’une rébellion sur commande et reçoit le patron de Wagner Evgueni Prigojine, le rebelle tout curieusement plus fort que Poutine.
Malgré tout, les Africains toujours aveuglés continuent à croire à des propositions alléchantes mais loufoques émanant de poutine, comme des somnambules, qui refusent de sortir de leur sommeil de plomb. Pendant ce temps, Prigojine et son ami Poutine fêtent leurs victoires et rient aux éclats de l’enfantillage de certains Africains, qui refusent d’écrire leur propre histoire.
MOUSSA NAGANOU