Selon Mme Salamatou Gourouza, une femme ministre « le bilan des deux années du président Bozoum Mohamed est satisfaisant et sans aucune tâche, particulièrement dans le domaine de l’industrie et l’entreprenariat des jeunes, dont j’ai la charge de diriger le ministère. Quand vous prenez au niveau du domaine industriel, le Niger avait organisé des sommets de haut niveau, comme le sommet de l’industrialisation de l’Afrique et la diversification économique. Ce qui a permis aux partenaires du Niger de réitérer leur confiance au pays, dans ce domaine. Nous sommes entrain de finaliser une étude de faisabilité pour la mise en place des nouvelles infrastructures industrielles modernes, à savoir une nouvelle zone industrielle, qui va démarrer d’ici la fin de cette année. Cette zone va s’étendre sur une superficie de 1200 hectares environ. Il y a aussi la nouvelle cimenterie, qui est celle de Badaguichiri actuellement en construction. Les premières tonnes de ce ciment seront sur le marché en fin juin 2023 et l’inauguration est prévue en début juin. Sur le volet de l’industrie, avec nos partenaires le Niger compte démarrer une usine d’engrais, un projet qui tient beaucoup à cœur le président de la République. Le volet entreprenariat des jeunes aussi n’est pas en reste, il y a eu beaucoup d’avancées et nous avons beaucoup accompagné les jeunes formés avec l’appui des partenaires. A tout cela, s’ajoute le projet Agriprenarial, qui va bientôt voir le jour. En définitive, on peut dire que nous sommes globalement satisfaits des résultats des deux ans des réalisations du président Mohamed Bazoum. Cependant beaucoup de défis restent à relever. Mais le potentiel est là, nous y croyons, tout ces défis seront relevés, et tous ensemble pour accompagner le président de la République dans la mise en œuvre de son programme pour un Niger émergent », a appelé Mme Salamatou Gourouza.
Idrissa Djbrilla, un leader syndical des travailleurs du Niger, « moi, j’estime que le bilan par secteur du président Bazoum est rassurant. Du plan politique au plan social, il y a une accalmie réelle et le dialogue a permis aux différents acteurs de comprendre la nécessité de mettre l’intérêt du pays en avant. Au plan de la diplomatie, le Niger renforce sa coopération et ses réalisations à l’international et dans la sous région. Au niveau de la sécurité, c’est là où nous insistons beaucoup et demande au Chef de l’Etat de créer les conditions meilleures pour un retour définitif des populations déplacées dans les villages respectifs. Et enfin, au plan syndical, il y a eu une nette progression avec récemment la signature du protocole d’accord entre le gouvernement et la CDTN et l’obtention de plusieurs acquis. Aujourd’hui, en plus de tous ces acquis obtenus, notre seul souhait est que nous demandons au président de la République de créer les conditions nécessaires pour demander aux différents ministres de faire respecter les engagements pris avec les partenaires sociaux, seul gage de la stabilité du pays », a commenté Idrissa Djbrilla.
Pour Dr Aboubakary Moukimou Mourana expert assermenté en risques technologiques et assurances agréé, expert judiciaire, plusieurs reformes nécessaires à la prestation d’une bonne justice ont été réalisées pendant ces deux années de la gouvernance Bazoum. Il précise entre autres « l’installation de la commission Nationale de lutte contre la drogue du Niger. La reforme du code Pénal Nigérien. Nous avons vu comme tout le monde, la sortie des 47 nouveaux magistrats en 2023, ce qui va désengorger et faciliter les traitements des dossiers judiciaires.
Au total, ce sont quarante-sept (47) nouveaux magistrats, quarante-quatre (44) inspecteurs et quatre-vingt-huit (88) contrôleurs recrutés et formés qui vont dans leurs domaines de compétences venir renforcer la chaine judiciaire et pénitentiaire de notre pays. Je les félicite pour les résultats obtenus et les encourage à persévérer dans les efforts avec autant d’abnégation et de courage pour relever les défis.
L’accord judiciaire entre le Sénégal et le Niger en matière d’extradition signé par les deux ministres de la justice, la signature à Alger de 3 conventions de coopération judiciaire entre le Niger et l’Algérie. Il s’agit de: la convention judiciaire en matière d’extradition, la convention judiciaire en matière pénale et la convention judiciaire en matière civile et commerciale. Ces 3 conventions viennent renforcer le cadre normatif qui compte déjà entre autres instruments juridiques, la convention de coopération judicaire de 1984. Ce bel exemple de coopération Sud-sud s’étendra prochainement au jumelage des 2 conseils d’Etat nigérien et Algérien ainsi que la signature d’un mémorandum d’entente entre les 2 administrations pénitentiaires des 2 Etats. Aussi, une convention judiciaire avec l’Italie et le Niger. Ce qui va changer les ratios au profit des justiciables nigériens au fur et à mesure des sorties des magistrats dont 50 sont en ce moment en formation à l’Ecole de formation judiciaire du Niger ».
Dr Aboubakary Moukimou Mourana a également indique qu’il y aura bientôt l’ordre des experts judiciaires sur la scène de la société civile professionnelle pour aider à rendre la justice nigérienne plus efficace ou équitable, une exigence chère au président de la République, Mohamed Bazoum.
SOULEYMANE OUSMANE et ABDOUL WAHID MOUSSA