Le terrorisme dans la zone du Sahel a été découverte par de nombreux africains autour des années 2012 avec la menaces des groupes armées au Mali qui aux portes de Bamako ont rencontré une farouche réplique des forces armées françaises de l’Opération Serval qui ont pu sauver ce pays grâce à la décision de François Hollande jadis président de la France. Mais cette action salvatrice de la France n’a pas pu éradiquer l’avancée maléfique de cette peste qui s’est propagée à d’autres pays comme le Niger et le Burkina Faso.
Pour les autres pays côtiers dont la Côte d’Ivoire, le Bénin, le terrorisme paraissait très éloigné d’eux et ne concernait que les pays du Sahel. Mais les attentats de Grand Bassam de 2016 en Côte d’Ivoire étaient perçus par ces « épargnés du terrorisme » comme un signal fort envoyé aux autres pays qui devront se préparer à faire face à l’expansion maléfique de l’hydre terroriste.
Le Burkina Faso, qui jadis était épargné est devenu un parfait sanctuaire pour ces bandits de tout acabit qui opèrent des incursions aux frontières du Togo et du Bénin. Ces pays devenus des nouvelles cibles de l’EIGS (État Islamique au Grand Sahel) prennent subitement conscience de la nécessité d’une lutte plus concertée contre l’ennemi commun.
La fin de l’opération Barkhane décrétée par le président Français Emmanuel Macron aboutissant à une nouvelle stratégie de lutte contre le terrorisme n’a pas endigué la progression de l’EIGS dans la région, au point de se métastaser au golfe de Guinée. Elle s’est propagée jusqu’à menacer les pays côtiers du Golfe de Guinée. L’effet contagion est désormais une réalité inéluctable et la réponse sécuritaire n’est vraisemblablement pas suffisante.
ABOUBACAR SOUMAÏLA