Après un travail de terrain bien documenté, le député nigérien Ibrahim Halifa Abdouramane s’est totalement engagé sur le terrain des droits des prisonniers. Recensant la population carcérale de façon exhaustive ou presque, le député est allé au plus près du citoyen qui l’a élu pour pouvoir mieux défendre sa cause. Le désengorgement des centres carcéraux du Niger est vital pour le pays et sa justice. D’autant que la réalité est sans appel, les prisons nigériennes sont surpeuplées.
En guise d’exemple, la prison civile de Niamey est à 337% de sa capacité normale et celles des autres régions du pays affichent plus de 100% de leur capacité. La force de sa proposition de loi vise à restituer toute sa portée, au principe sacro-saint suivant en procédure pénale : « la liberté est la règle et la détention l’exception », précise-t-il. Lire ici en exclusivité le travail du député national décliné sous forme d’exposé des motifs d’une proposition de loi, en faveur du désengorgement des prisons du pays.
ABDOUL WAHID MOUSSA