Après Assimi Goïta au Mali, le capitaine Traoré envisage lui aussi de changer de Loi fondamentale. En tout cas, c’est l’actualité qui occupe l’esprit des citoyens burkinabè.
La semaine dernière à l’appel de plusieurs organisations de la société civile, quelques milliers de personnes se sont retrouvées dans la rues pour crier leur fidélité au régime militaire issu du coup d’État du capitaine Ibrahim Traoré et dénoncer les manipulations de la France ou encore de la Cédéao. Les manifestants ont aussi demandé la rédaction d’une nouvelle Constitution.
Ces organisations de la société civile ont dénoncé la manipulation du peuple burkinabè par certaines organisations internationales, telles que la Cédéao et l’Union européenne. Avant cette manifestation de soutien, le 30 Mai, dernier le Premier ministre dans un discours prononcé sur la situation sécuritaire, la lutte contre les groupes jihadistes, des critiques contre la France et appelle à de nouveaux partenaires, le chef du gouvernement de transition a déroulé la feuille de route que lui a confiée le capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition.
Il a également indiqué que la refondation de la société consistera d’abord à doter le pays d’une Constitution, qui soit le reflet des aspirations profondes inspirées des valeurs culturelles des populations. Ainsi les jours ou semaines à venir nous édifieront davantage sur les vraies motivations du capitaine Traoré sur prochaine constitution.
SOULEYMANE OUSMANE