Les Nigériens doivent se réveiller et s’atteler au travail, ils doivent exprimer même leur génie du travail bien fait, d’autant que les partenaires techniques et financiers ainsi que les investisseurs privés au développement ont décidé d’investir leur argent au Niger. Cet argent représente à la limite, la contribution fiscale de leurs populations.
Il est temps que les 550 km de territoire humide d’eau par exemple, traversant le Niger à travers le fleuve du même nom, soit exploité par des esprits créatifs, en association avec des bras valides disponibles. Les rives du fleuve Niger, si elles sont exploitées peuvent nourrir toutes les populations du Sahel et l’Afrique de l’Ouest en riz, en pomme de terre, en poivron, en haricot, en tomate, en salade et en d’autres légumes etc.
Qui a un projet agricole, un projet d’industrie de production ou de transformation des produits laitiers ou d’ordre animal, un projet de production électrique, d’énergie quelconque, une initiative novatrice dans le domaine de la technologie ou une inspiration dans la modernisation plus facile du système éducatif, les start-up sont interpelées à ce sujet pour le moins, tout comme tous les génies, tous les esprits créatifs ou inventifs, les 45 milliards d’Euros récoltés à la Table Ronde de Paris sur le programme de développement économique et social (PDES) vous attendent !
Le développement a besoin de ressources importantes et disponibles sur place. L’industrie aussi !
Les amis et partenaires au développement du Niger n’ont pas de l’argent pour jeter à la fenêtre, mais ils expriment une solidarité permettant au Niger de se développer et partager cela au reste du monde, dans un processus ininterrompu de gagnant-gagnant continu en formant des chaines de valeurs de production des richesses profitables à tous, du Nord et au Sud du globe.
C’est dans ce processus ininterrompu et durable de création réciproque des richesses entre le Nord et le Sud que le monde pourra faire du co-développement, en gérant les inégalités et en intégrant petit à petit les vulnérabilités liées aux genres dans toutes les catégories sociales.
La situation du monde est vraiment grave après le drame causé aux sociétés humaines, suite à la pandémie du covid19 et les effets du changement climatique. En Afrique et au Sahel, la situation est pire !
D’autant qu’elle doit s’accommoder aussi avec l’insécurité liée au terrorisme, à la dégradation du cadre de vie liée aux effets du changement climatique, aux conséquences de la fermeture des frontières pendant la pandémie du covid19, aux conséquences de la flambée des prix des denrées alimentaires de première nécessité, à cause également de la guerre russo-ukrainienne etc.
Donc, la jeunesse, la société civile et les femmes Nigériennes doivent se mobiliser comme un seul homme autour du président Mohamed Bazoum pour travailler, afin d’impulser le développement sous tendu par le PDES, d’autant que les moyens sont là.
MOUSSA NAGANOU