Le Mardi 27 décembre 2022, le président de la Commission nationale des droits humains, a animé un point de presse à Niamey, faisant cas de la présentation du rapport de la mission d’investigation, de vérification et à l’établissement des faits relatifs aux événements du 24 octobre 2022, dans la commune rurale de Tamou (département de Say).
Pour le président de la CNDH « à la suite des événements survenus à Tamou, le 24 octobre 2022 qui ont suscité de vives polémiques dans les médias, les réseaux et les fadas, notamment sur le nombre de mort que la CNDH s’est auto saisie de la question faire des investigations en établissant des faits tels qu’ils se sont passés.
Il est à rappeler que jusqu’à la date de notre auto saisine, soit le 3 novembre 2022 aucune enquête judiciaire n’a été officiellement annoncée. D’ailleurs la CNDH a demandé et a reçu le concours du Procureur général de la cour d’Appel de Niamey et a autorisé les officiers de police judiciaire de la gendarmerie de Say, à accompagner la mission.
La mission a ainsi été conduite dans la plus grande neutralité et impartialité avec toute la rigueur nécessaire pour la recherche de la vérité, en toute indépendante. Il s’agit d’une enquête véritablement professionnelle.
C’est pourquoi la composition de l’équipe a été la plus inclusive possible. L’enquête à été menée sous la direction du rapporteur général adjoint de la commission et comprend les responsables et cadres de la CNDH, notamment le doyen des commissaires, le secrétaire général, le conseiller spécial du président, le directeur de la communication et des relations publiques, le directeur des droits civils, sociaux, culturels économiques et environnementaux, la chef de division des relations publiques, le secrétaire particulier du président et l’informaticien de la CNDH.
La commission a fait appel à « deux représentants des organisations de la société civile, à des officiers de la police judiciaire, de la gendarmerie nationale, aux éléments de la protection civile, notamment les sapeurs pompiers et un médecin légiste ainsi qu’à la police scientifique. Tous ces techniciens ont énuméré les matériaux dont ils avaient besoin et avec l’appui de nos partenaires techniques et financiers, la commission a tout mis à leur disposition ».
La mission s’est effectuée du 21 au 30 novembre 2022 compte tenu du contexte sécuritaire à Tamou, la mission a installé son quartier général à Say et faisait des allers-retours sur les sites d´orpaillage et la ville de Tamou.
DINA LANKOANDE