Niamey, la ville coquette du Niger est la capitale et ainsi la ville centrale des régions du pays. Très jolie, très coquette à regarder de loin vers surtout les quartiers résidentiels.
Les centres des conférences, les hôtels, les immeubles à étages ont sans doute poussé comme des champignons ces dernières années, au grand bonheur des résidants. Mais très déguillasses dans les quartiers périphériques des 5 Arrondissements communaux de ladite de la ville. Car Niamey se noie sous les eaux des pluies et les flaques d’eau, en dépit de l’ambition du programme présidentiel destiné à rendre moderne et coquette la capitale Niamey nigérienne.
Cette ville ne semble pas répondre à son nom propre pour l’instant et ce malgré les investissements obtenus. Pour cause, pendant la saison pluvieuse, après la pluie plusieurs quartiers de Niamey offrent un vissage désolant, une image humiliante pour cette ville appelée « Niamey-Nyala » dite la coquette et moderne.
A peine la saison pluvieuse démarrée, les habitants de la ville de Niamey commencent déjà à faire face aux conséquences de sa réalité. De fortes précipitations survenues ont entrainé plusieurs dégâts déjà dans plusieurs quartiers, plusieurs habitations ont été envahies par les eaux de ruissellement.
Pendant la saison pluvieuse, certaines voies même goudronnées, avec deviennent impraticables pour manque de système d’évacuation des eaux de pluie. La ville de Niamey manque des caniveaux en nombre suffisant, capables de charrier toutes les importantes quantités d’eau vers le lit du fleuve Niger.
Dans les nouveaux quartiers, les autorités municipales avant de vendre les parcelles, n’envisagent et ne visualisent guère par où conduire l’eau, en construisant des canaux de drainage des eaux de pluie et des eaux usées des ménages.
Mais la plupart des intervenants dans la spéculation des parcelles, tout comme les mairies sont seulement préoccupés par les ressources tirées de la vente et non la sécurité des habitants. Eux aussi doivent prendre leur responsabilité pour mettre fin à cette pratique.
Il est aujourd’hui urgent voire vital que les autorités municipales de la capitale ouvrent les yeux sur la réalité de la capitale nigérienne, qui a vraiment besoin d’être bien reconstruite suivant un plan cadastral adéquat et adapté pour véritablement bien mériter de porter enfin, le nom de Niamey-Nyala, la capitale coquète ou la ville coquète. A en croire plusieurs spécialistes de l’urbanisme, la construction de la ville de Niamey n’est pas orthodoxe, c’est à dire n’est pas respectueuses des règles du plan cadastral urbain. D’autant que Niamey est l’une des rares capitales africaines à être traversée par un important cours d’eau, le Niger et ses affluents, qui peuvent également bien être viabilisés pour développer le tourisme, à travers la création d’une Côte d’Azur à la Nyaméenne.
RAMATOU OUMAROU LABARAN