Une réelle fierté nationale !
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’est seulement maintenant que beaucoup des compatriotes Nigériens le réalisent. L’image d’audience officielle entre l’ancien président Issoufou Mahamadou entouré de son équipe d’éminentes personnalités africaines et mondiales, membres du Panel de Haut Niveau des Nations-Unies sous son impulsion et le président Mohamed Bazoum suscite des pulsions de plaisir et de bonheur.
L’effet d’une telle image relayée en boucle dans les réseaux sociaux et les médias classiques dépasse l’idée de plaisir et fait remonter le sentiment de fierté, en même temps qu’il fait vibrer la fibre patriotique des Nigériens à la prise de haute conscience, des enjeux sociopolitiques, culturels et économiques pour le pays. Les valeurs universelles de ce monde ne se décrètent pas, ne s’autoproclament pas, ne s’achètent non plus, mais s’inculquent et se cultivent intelligemment, audacieusement et sûrement, au fil du temps.
D’autant que, le Niger revient de loin pour exporter aujourd’hui du talent de leadership politique et institutionnel, vers le monde entier à travers les présidents Issoufou Mahamadou et Mohamed Bazoum. Heureusement pour le pays et ses institutions démocratiquement établies, parce que le président Issoufou Mahamadou n’avait jamais signé un contrat politique des dupes.
Les forces réactionnaires n’ont jamais réussi non plus, à le duper, à le perturber dans son élan de pérennisation et de perfectionnement des institutions démocratiques, des institutions renforcées jusqu’à la fin de son second mandat constitutionnel, en 2021. Il y veillait en permanence, nuit et jour, pour qu’il en soit ainsi !
Malgré son engagement certain de céder le pouvoir au bout son second quinquennat constitutionnel, maintes fois réaffirmé, l’alternance démocratique n’était pas encore un évènement garanti au Niger. D’autant que les forces réactionnaires tapies dans l’ombre et manœuvrant sans répit, tenaient contre et envers tout à court-circuiter le système Issoufou Mahamadou, avant son terme.
L’alternance démocratique n’était pas ainsi une donnée acquise, jusqu’à la veille de la passation du pouvoir d’Etat à son successeur Mohamed Bazoum. Une réalité dont le président Issoufou Mahamadou était pleinement conscient, pour avoir pendant plus de trente ans durant observé les forces politiques de son pays.
Face à cette donne inexcusable, le président Issoufou Mahamadou interposait sa seule volonté, disons une vision nette de réaliser les conditions d’institutions fortes et démocratiques au service de son pays.
Mais, c’était sans compter avec la détermination des forces politiques obscures tendant à maintenir le Niger dans un contexte de royaume, sans une famille régnante facilement visible ou remarquable par les non avertis de la chose politique.
Après toutes les tentatives avortées de coup d’état, l’épreuve n’était pas encore terminée. Le 30 et 31 Mars encore, des supposés démocratiques affirmés de l’échiquier politique nigérien fondaient encore leur espoir sur le succès d’un énième coup d’état pour prospérer leur positionnement politique.
A en croire, les discours distillés lors de la campagne électorale 2020-2021, jamais des forces politiques au Niger n’ont utilisé une telle violence verbale, matérielle et physique au détriment de la vie politique et institutionnelle pour nourrir leur colère personnelle, interpersonnelle et qui pouvait négativement impacter la cohésion sociale, l’ordre public et la paix.
Certaines formations politiques avaient totalement abandonné la campagne de sensibilisation basée sur tout projet de société au profit des Nigériens, et s’adonnaient plutôt à une campagne de dénigrement personnel, de délation de très bas niveau, à caractère raciste, qui justifie pleinement l’absence d’idées politiques.
Pendant que les forces progressistes luttaient vigoureusement pour placer le pays sur les rails d’une vie politique et institutionnelle démocratique pour toujours, celles réactionnaires tiraient le pays vers le bas et se battaient violemment pour enterrer la démocratie, ses institutions et ses défenseurs.
Au procès de la tentative du coup d’Etat du 30 et 31 Mars 2021 repris le 19 Janvier 2023 à Niamey, parmi les 58 militaires accusés, plusieurs hauts officiers de l’armée ont fait des aveux d’accusations graves qui confirment le coup raté. (Nous y reviendrons). Et si elles réussissaient dans la nuit du 30 au 31 Mars, le Niger aurait reculé de plus de trente ans, du sommet de sa propension émergeante socioéconomique et politique.
L’engagement et la détermination des leaders socialistes nigériens sous tendus par une vision réelle d’une société instamment à construire ou à reconstruire dans la rectitude la plus parfaite, l’alternance démocratique est enfin là et ses retombées socioéconomiques, politiques ou culturelles dans le monde également.
Bien plus que cela, l’ancien président Issoufou Mahamadou est devenu aujourd’hui un bien public international du Niger, au profit du monde entier.
En plus de la médiation au profit de la paix en Afrique, les Nations-Unies sollicitent son expérience en vue de contribuer à « la sécurité, la stabilité et le développement du Sahel », d’autant que cela « est quelque chose d’existentiel pour l’Afrique et le monde», dixit Donald Kaberuka.
MOUSSA NAGANOU