Décidément, l’ex président Issoufou Mahamadou a marqué et pourrait bien marquer encore de son
empreinte la Transition politique nigérienne en cours. Car depuis la chute de son successeur Bazoum
Mohamed, encore gardé par les autorités militaires de Niamey, que de supputations ont été
alimentées au sujet du rôle joué par l’ancien président de la République du Niger dans le processus
de déchéance de son camarade Bazoum Mohamed dont les partisans continuent de tirer à boulets
rouges sur celui qui aura réussi pour la première fois au Niger une Transition démocratique.
Par ailleurs, plusieurs citoyens acquis à des causes obscures ont exigé l’arrestation de Mahamadou
Issoufou, l’accusant d’incarner la boîte de Pandore de tous les maux qui assaillent le Niger, depuis
maintenant plus de deux décennies. Malheureusement pour ses détracteurs, le CNSP n’a toujours
pas cédé à leurs desiderata, d’autant plus que l’organe dirigeant des militaires au pouvoir n’est pas
au service des individus désirant régler leurs comptes personnels au moyen de l’État.
On a même prétendu que Mahamadou Issoufou profiterait de son voyage Éthiopien pour prendre la
poutre d’escampette, chose que son retour au bercail a démenti, en refroidissant du coup les ardeurs
de ses potentiels geôliers. Des lors, on comprend qu’une communication active bien ourdie est
dirigée violemment contre l’ancien président qui s’assimile à vrai dire à de l’intoxication vient encore
d’être injectée à l’opinion nationale et internationale tendant à faire croire que l’ex président
Mahamadou Issoufou se trouve à Dakar pour rencontrer les nouvelles autorités sénégalaises
« fraîchement » élues et porteuses d’un réel espoir pour les sénégalais d’abord et les panafricanistes
aussi dont le soutien a largement contribué à l’émergence de cette nouvelle élite au pays de
Senghor.
Stratégie de la désinformation !
Cette stratégie de désinformation vise à prouver à la face du monde que l’ancien président du Niger
Issoufou Mahamadou est de connivence avec le CNSP et est par conséquent le cerveau du coup
d’État du 26 Juillet dernier. Certes, l’ancien président Issoufou Mahamadou du Niger met à profit son
aura à l’international au service de son pays comme toujours, c’est constant chez lui d’être
entièrement à la disposition de son seul pays, le Niger.
Le succès de son leadership au plan Africain et international lui fait encore peser sur la scène
politique nationale et ce, au grand dam de ses nombreux détracteurs ayant déjà décrété la fin de
son influence politique sur l’échiquier politique nationale, en le considérant à tort comme un « has
been ».
Aussi, toute analyse sérieuse faite de la situation actuelle du Niger devra désormais prendre en
compte le poids réel des différents acteurs de la scène politique nationale, en mettant en avant un
minimum d’objectivité, toute chose qui manque cruellement aux nombreux fanatiques subitement
devenus des politologues et analyses aux têtes brûlées, aux langues fourches qui inondent la toile de
commentaires qui rencontrent rapidement leurs limites à l’épreuve des faits. Un complot encore
communicationnel savamment orchestré contre l’ancien président Mahamadou Issoufou et le CNSP
par certains détracteurs, devenant chaque jour plus amers et plus violents, voire virulents, des
détracteurs appuyés dans ce nouveau combat par des nouveaux « guerriers » de l’intoxication et de
la désinformation dans le club des éternels ennemis du champion de la ZLECAF désormais vers des
proportions inquiétantes de leur vision paranoïaque du monde, au point d’alerter l’opinion publique
sur la nécessité d’un recadrage de certaines pratiques en milieu politique où au Niger en particulier
tous les coups sont permis, pourvu que le mal atteigne l’adversaire.
Le simulacre d’information pompeusement fendu sur un supposé voyage d’Issoufou Mahamadou à
Dakar Samedi soir le 27 Avril 2024 n’est à nouveau qu’une vaine trouvaille de ses détracteurs tapis
encore sous l’ombre du diable et espère gagner par de telles basses manœuvres.
ABOUBACAR SOUMAILA