A l’instar de la communauté internationale, le Niger s’apprête à célébrer la journée internationale de la femme, le 8 Mars 2023. Une journée officialisée depuis 1977 par l’organisation des Nations-Unies. Cette dernière couvre plusieurs évènements avec pour objectif de célébrer les avancées des droits des femmes dans le monde. Pour cette année, le thème retenu est «On ne nait pas femme, on le devient».
Depuis 1977, la femme est honorée à travers une journée internationale, qui lui est dédiée à cette date partout dans le monde. Mais cette journée du 8 Mars devrait aussi servir à faire le bilan sur la situation des femmes réellement et rendre compte à la société avant de rendre tout hommage aussi vibrant soit-il aux plus grandes combattantes de l’année. Mais cela passe inaperçu pour plusieurs femmes africaines ou nigériennes en particulier.
C’est le cas de Mme Hanno, une ressortissante de la commune rurale de Kollo Balababa, résidente actuellement à Niamey. « Je n’ai jamais entendu parler d’une fête des femmes, depuis que je suis née. Je ne sais vraiment pas de quoi il s’agit, on a vraiment besoin des gens, qui vont partir dans nos villages pour nous sensibiliser ».
Quant à Melle Farida Abdou Waya, une Etudiante à l’université Abdou Moumouni de Niamey, « la journée internationales des femmes, est une journée pour reconnaitre et souligner à l’échelles mondiale, les réalisations sociale, économique, culturelle et politique des femmes et des filles. C’est en quelque sorte, une occasion pour sensibiliser le publique sur les progrès accomplis dans la réalisation de l’égalité des genres et au travail qui reste à faire à cet égard ».
Enfin, Mlle Farida en appelle aux gouvernants de donner encore plus de chance aux femmes et aux filles afin qu’elles puissent exprimer leurs compétences. Pour celles qui ont du talent, la réussite est si près du souffle.
RAMATOU OUMAR LABARAN