Par son Intensité, sa violence, sa férocité et sa gravité, l’attaque de TINZAOUATENE, à quelques
encablures de la frontière de l’Algérie avec le Mali passe pour être un point d’encrage de la nouvelle
guerre froide entre l’Occident et la fédération de Russie après deux ans d’appuis logistiques
astronomiques et financiers à l’Ukraine pour tenter en vain, de demander l’une des plus grandes
puissances économiques et militaires mondiales conduites par Vladimir Poutine. Le Niger est ainsi le
premier pays de la confédération des États du Sahel (C AES) à appliquer le traité fondateur de
Niamey du 6 Juillet 2024, stipulant que « toute agression contre un État membre de la confédération
AES en vaut une pour tous les trois autres États membres ».et deux jours après l’annonce du Mali
qu’il a été agressé par l’Ukraine, le pays du Général Abdourahmane Tiani lui apporte son soutien
ferme en engageant une procédure de saisine du conseil de sécurité des Nations Unies et en
rompant également avec effet immédiat ses relations diplomatiques avec le pays de Volodimir
Zelenski.
Déjà deux personnalités ukrainiennes sont mises en cause dans cette agression contre le Mali dont
notamment l’adjoint au chef de l’agence des renseignements ukrainiens et l’ambassadeur de
l’Ukraine au Sénégal. Le lendemain de l’annonce par le Mali de la rupture de ses relations
diplomatiques avec l’Ukraine, celle-ci a dit regretter une appréciation précipitée de la situation, tout
en se gardant de s’excuser, alors même qu’elle cherche à faire plaisir à l’organisation du traité de
l’atlantique Nord, au portillon de laquelle l’Ukraine tremble et essaie avec tout stratagème lui
permettant d’ouvrir la porte et d’y pénétrer.
Avec cette rupture des relations diplomatiques avec l’Ukraine du Niger, le tour du Burkina Faso ne
sera plus qu’une question de temps.