L’intox et la propagande mensongère sont les seuls arguments des soutiens des vieux putschistes de Niamey essayant vainement de discréditer la CEDEAO au sein des opinions en peine. La CEDEAO ne viole aucune souveraineté d’aucun de ses États membres. Voilà ce qu’il doit être su.
Notre CER tire son mandat et sa légitimité à élaborer des politiques de prévention des conflits sur la base de plusieurs textes que les juristes appellent « documents normatifs régionaux et internationaux » dont certains sont internes à la CEDEAO et d’autres proviennent de l’Union Africaine et de l’ONU.
J’invite les propagandistes qui soutiennent les vieux putschistes de Niamey à retenir que les États membres en adoptant en 1979 le Protocole sur la Libre circulation des Personnes, le Droit de résidence et d’établissement, ont permis à la CEDEAO de créer un grand État sans frontières avec des citoyens bénéficiant des mêmes des droits (c’est ce qui a amené la #Ci225 à accorder pendant longtemps un droit de vote aux ressortissants de la CEDEAO).
Avec le Traité Révisé du 24 juillet 1993, la CEDEAO s’est vue conférer un statut de supranationalité. En clair, si le Niger n’était pas membre de la CEDEAO, on laisserait faire.
NB : Ce tweeter s’adresse aux juristes soutenant les putschistes de Niamey qui dénient à la CEDEAO son droit d’intervenir au Niger.
ALAIN LOBOGNON
Ancien Ministre Ivoirien