Ce lundi 1er Mai 2023, les travailleurs nigériens ont célébré la fête de travail. C’est devenu une tradition depuis l’instauration de cette pratique dans la plupart des pays. Cette célébration tire ses origines en réalité des États-Unis d’Amérique.
Elle fait suite, le 1er Mai 1886, à la mobilisation de 300 000 salariés à travers tout le pays, conformément à l’appel des syndicats, afin de réclamer une journée de travail de 8 heures par jour. La ville de Chicago est devenue une ville symbole de ce mouvement de grande envergure était mise à feu et à sang, par des émeutes violentes, occasionnant des dizaines de morts.
Ce climat de contestation qui a été à l’origine de la fête du travail offre une tribune aux centrales syndicales de soumettre leurs doléances aux autorités politiques, en espérant que ces dernières bénéficient d’un traitement favorable. Au Niger, des démarches ont été déjà entreprises suite aux mouvements de grève des centrales syndicales qui ont eu l’honneur d’avoir en face d’elles un interlocuteur particulier, en l’occurrence le président de la République, Mohamed Bazoum.
Cette démonstration d’intérêt et d’engagement du président Mohamed Bazoum à l’égard de l’ensemble des travailleurs nigériens a permis d’amorcer le règlement d’une grande partie des revendications des travailleurs. Parmi ces doléances, figurent en bonne place la mensualisation des pensions des retraités chère à l’ensemble des travailleurs, qui luttent pour que les retraités qui triment pour leurs droits accèdent plus aisément à leur pension.
La mise à exécution d’une telle mesure est déjà en vigueur au grand soulagement des retraités. Les incidences financières font aussi partie des doléances des travailleurs et ont bénéficié d’un traitement ayant abouti au payement de 100 millions de francs par mois. Ensuite, vient la question relative à l’âge de la retraite qui vient d’être désormais fixé en accord avec les travailleurs à 62 ans.
Mais la bonne foi des autorités politiques Nigériennes s’est mieux illustrée à travers le recrutement sans concours des contractuels de la santé et de l’enseignement dont une liste d’environ 2000 contractuels vient déjà d’être publiée. Même les contractuels dont les noms ne sont pas retenus font déjà l’objet d’un examen minutieux en vue de procéder à leurs éventuelles insertions dans l’administration.
Face à la bonne foi des autorités nigériennes, certaines centrales syndicales tombent malgré tout dans un véritable déni de réalité, qui frise un parti pris politique. Certes, tout n’est pas réglé et tel n’est pas la prétention du président Mohamed Bazoum, mais il faut reconnaître que beaucoup d’efforts ont été déployés, et ce, en vue d’améliorer les conditions de vie des travailleurs nigériens.
Sûrement, d’autres mesures suivront pour qu’afin le président Mohamed Bazoum atteigne ses objectifs clés, en lien avec son programme de Renaissance acte III, qui réserve une place de choix au secteur vital de l’éducation par l’amélioration de la qualité de l’enseignement. C’est pourquoi, en ce jour du 1er Mai, il réaffirme son attachement à l’ensemble des travailleurs nigériens, en témoignent ses propos sur Tweeter.
« En ce jour de la fête du travail, je salue l’ensemble des travailleurs du Niger. Ensemble, nous construisons un avenir d’espérances et de progrès. Bonne fête à tous les travailleurs ».
ABOUBACAR SOUMAÏLA