La situation devient de plus en plus irrespirable et intenable pour les ressortissants des pays d’Afrique subsaharienne basés en Tunisie. Une chasse à l’homme, depuis les propos racistes prononcés par le dictateur tunisien Kaïs Saïed.
Les rapatriements d’urgence se poursuivent en Tunisie où une partie de la population semble avoir fait sienne les propos xénophobes de leur président, qui accuse les migrants illégaux de vouloir dénaturer la nature arabe de la Tunisie. A ces départs forcés, s’ajoutent les condamnations internationales et les appels au boycott qui se multiplient à l’encontre du pays.
Les départs de ressortissants est un véritable crève-cœur pour des personnes qui ont vécu depuis des dizaines d’années dans le pays. Toute leur vie a été construite dans ce pays, sans jamais réellement constater une hostilité d’une aussi grande ampleur.
Les étudiants qui sont en plein cursus académique dans le pays ont décidé (pour certains), de plier bagage et de rentrer au pays
Le plus grave, est que ce départ des ressortissants d’Afrique noire va entraîner une baisse drastique de la main d’œuvre dans le pays. C’est dire à quel point la Tunisie risque de payer lourdement les conséquences de l’incartade verbale de son président qui a ouvert la boîte de Pandore.
GARE AMADOU