45 milliards d’Euros annoncés pour un objectif de 29,62 milliards !
L’image du Niger retentit fortement et puissamment dans le monde désormais, grâce à ses succès dans le leadership politique, économique et communicationnel. La victoire et le succès commencent dans ce monde ultra moderne et technologique d’abord par ceux de la communication.
Ensuite, viendront les actions pour couronner le succès total aux yeux du monde entier et convaincre finalement les plus sceptiques. A la deuxième Table ronde internationale organisée à Paris du 5 au 6 décembre pour le financement du programme durable de développement économique et social (PDES 2022-2026), celui-là même en application à la stratégie de développement durable et de croissance inclusive (SDDCI) fait que le Niger passe aux yeux des partenaires techniques et financiers (PTF) comme un pays sérieux, crédible et donc véritablement « une terre d’accueil et d’opportunités ».
Projetant un objectif financier de 19, 62 milliards d’Euros pour la réalisation de son ambition de développement et d’industrialisation de son économie, le Niger se retrouve ainsi avec 45 milliards d’Euros d’annonce de financement au bout de deux journées d’intenses démonstrations aussi bien de l’intérêt et que de la cohérence de son projet, à travers des sessions des partenaires Etats et amis ou encore par un forum réunissant les investisseurs dans divers domaines d’intervention.
Le PDES 2022-2026 est un projet issu d’un processus participatif des différents secteurs socioéconomiques et vitaux du pays. Il vise à la fois de développer l’employabilité des secteurs porteurs mais surtout de transformer la structure de l’économie via la disponibilité et la commercialisation désormais des produits manufacturés au niveau local.
D’autres projets très compétitifs comme la production de l’énergie électrique par exemple à base de charbon comme Salkadamna ou celui hydroélectrique comme Kandadji et où thermique comme Gorou Banda et solaire comme celui également en perspective dans les environs de Kandadji. D’autant que le Niger est aussi un pays de soleil, aux projets solaires bien bancables et donc exploitables.
Plusieurs domaines d’intervention socioéconomiques ont séduit les partenaires techniques et financiers du Niger dans son ambition affirmée de se libérer des caprices de la nature et d’un système éducatif archaïque. La modernisation du système éducatif en vue de prendre le train de la modernité et de la haute technologie via une capture du dividende démographique est une préoccupation des plus hautes autorités de la 7è République pour vite ouvrir le pays sur les perspectives socioéconomiques fort opportunément.
Aujourd’hui, avec le monde ultra moderne et numérique, la galopante population du Niger s’avère être une opportunité au lieu de passer pour un fardeau, si le dividende démographique a su être capturé à temps. En insistant sur la bonne éducation de la jeune fille, le genre le plus important dans la structure de la population nigérienne, c’est à la fois une ressource humaine de qualité pour conduire les projets structurants et une main d’œuvre à bon marché qui est préparée en prélude à l’avènement de l’émergence industrielle imminente du pays.
C’est donc normal que la communauté des bailleurs du Niger comprenne vite opportunément le sérieux du projet socioéconomique du pays pour les cinq années à venir et s’engager effectivement ! L’un des axes séduisants du projet quinquennal de développement du Niger est la déclinaison de la transformation de la structure de l’économie consistant à la création des zones économiques visant à intégrer adéquatement les chaines de valeurs conformément aux avantages comparatifs de chaque région.
En marge de la Table ronde de Paris, le président nigérien a été reçu au Palais de l’Elysée par son homologue français Emmanuel Macron, le mercredi 7 décembre. Le renforcement de la coopération sécuritaire et économique a dominé les échanges de deux Chefs d’Etat, Mohamed Bazoum et Emmanuel Macron.
MOUSSA NAGANOU