1. « La connaissance s’acquiert par l’expérience, tout le reste n’est que de l’information. » — Albert Einstein
2. « Le vrai voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux. » — Marcel Proust
3. « L’ignorance, c’est la nuit de l’esprit, et cette nuit n’a ni lune ni étoiles. » — Confucius
4. « Le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de vaincre ce qui fait peur. » — Nelson Mandela
5. « La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent. » — Albert Einstein
6. « Il n’y a rien dans une chenille qui vous dit qu’elle va devenir papillon. » — R. Buckminster Fuller
7. « La vie, c’est ce qui arrive quand vous êtes occupé à faire d’autres projets. »- John Lennon
8. « Le plus grand danger qui nous menace est de perdre notre humanité. » — Albert Schweitzer
9. « L’éducation est l’arme la plus puissante que vous pouvez utiliser pour changer le monde. » — Nelson Mandela
10. « On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. » — Antoine de Saint–Exupéry
11. « L’homme est condamné à être libre. » — Jean–Paul Sartre
12. « Le succès, c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme. » — Winston Churchill
13. « La beauté sauvera le monde. » — Fiodor Dostoïevski
14. « Celui qui a une raison de vivre peut supporter n’importe quelle épreuve. » — Friedrich Nietzsche
15. « Rien n’est plus dangereux qu’une idée, quand on n’a qu’une idée. »
Alain
Littérature : La métaphore de Kafka, une histoire et une réflexion philosophique sur l’identité et l’absurdité !
« La métamorphose de Franz Kafka est l’une de ces pièces qui vous laisse beaucoup réfléchir après l’avoir terminée. Ce n’est pas seulement l’histoire d’un homme qui se réveille transformé en insecte, mais une réflexion philosophique profonde sur l’aliénation, l’identité et l’absurdité de l’existence humaine.
D’un point de vue existentialiste, la transformation de Gregor Samsa peut être vue comme une métaphore pour se sentir piégé dans une vie que nous ne reconnaissons plus comme la nôtre. Combien de fois nous sentons-nous étrangers dans notre propre peau, déconnectés, de qui nous sommes, spectateurs de notre propre vie ou de ce que les autres attendent de nous ?
Gregor devient un insecte représente ce sentiment extrême de déshumanisation, de devenir quelque chose qui ne rentre plus dans le monde, pas même dans sa propre famille. Kafka nous compare à une idée clé de la philosophie existentialiste : l’isolement de l’individu.
Gregor, sous sa nouvelle forme, est incapable de communiquer, d’être compris ou accepté. Cet isolement n’est pas seulement physique, c’est existentiel.
Ici fait écho à la pensée de Jean-Paul Sartre et à son idée que « l’enfer c’est les autres ». Gregor est rejeté et craint, et pourtant il reste le même à l’intérieur, son apparence le condamne à la solitude et à l’oubli.
De plus, Métamorphose nous parle aussi de l’absurdité, concept que Albert Camus développe dans sa philosophie. La transformation de Gregor n’a ni explication ni sens, et c’est exactement le but.
Dans un monde absurde, les choses arrivent sans raison apparente et nous, en tant qu’êtres humains, sommes obligés de les affronter sans réponses. Gregor ne se demande pas pourquoi il est devenu un insecte ; il essaie juste de s’adapter, de continuer sa vie.
Mais à la fin l’absurdité l’écrase Gregor perd sa valeur aux yeux de sa famille dès qu’il ne peut plus travailler ou répondre aux attentes sociales. La transformation physique reflète une vérité plus profonde : nous sommes vulnérables et risquons de perdre notre place dans le monde lorsque nous cessons de remplir les rôles que nous sommes obligés de faire.
La métamorphose est une alarme sur la fragilité de l’identité et la déconnexion entre l’être humain et son environnement. Kafka nous rappelle que, dans ce monde plein de normes, d’attentes et de jugements, la vraie tragédie est de perdre contact avec notre propre humanité, et dans le processus, d’être oubliée ou rejetée par ceux qui devraient nous comprendre.
La métamorphose de Kafka nous laisse avec une question troublante : « quelle part de notre identité est définie par les autres » ?
REGINALDO SOUSA SILVA