Enfin, la date du 24 Février 2024 a été la bonne pour les sénégalais, en vue de se choisir leur 5ème président de la République pour pouvoir tourner la page de Macky Sall. Prévue pour le 25 Février, la première date de la présidentielle sera annulée sans motif valable.
Ce qui va pousser les sénégalais à se mobiliser comme un seul homme pour revendiquer farouchement leur longue tradition démocratique établie, depuis très longtemps. Mais au pays de Macky Sall, les mêmes causes ont fini par produire les mêmes effets, d’autant plus que le président sortant Macky Sall a été combattu par les mêmes armes politiques par lesquelles lui-même avait suscité chez les sénégalais pour combattre son prédécesseur maître Abdoulaye Wade.
Plus de 7 millions de sénégalais inscrits sur les listes électorales sont convoqués pour élire le 5ème président du pays de la Teranga. Pour tous les sénégalais, c’est un grand ouf de soulagement pour la tenue de ce scrutin présidentiel enfin, dans un délai constitutionnel normal pour ne pas rompre le Sénégal de son idéal démocratique.
Un scrutin présidentiel très ouvert, sans le président sortant disputé avec une sortie massive des électeurs malgré le jeun du mois de Ramadan. Ainsi, la politique a bousculé les habitudes en période de Ramadan et s’est imposée comme événement majeur et principal au Sénégal, tout comme la campagne électorale dans une ambiance de grande ferveur militante, loin des périodes des réserves et de dévotion des autres périodes de Ramadan.
Le dépouillement commence automatiquement après la fermeture des bureaux de vote et dans chaque bureau de vote les résultats sont proclamés puis transmis aux centres à la commission nationale des élections pour diffusion au plan national. Mais les procès verbaux des bureaux de vote sont mis à la disposition des représentants des partis politiques à la fin de la journée du scrutin déjà, dans le but de garantir la transparence et la fiabilité du scrutin.
Un nouveau président au Sénégal dès le premier tour ou bien une compétition finale au 2e tour ?
Malgré la mobilisation exceptionnelle des sénégalais, aucun parti politique n’a aujourd’hui un encrage politique suffisant pour remporter le scrutin présidentiel à lui seul sans alliance sérieuse avec de grands partis dès le premier tour. Difficile, voire très très difficile de remporter ce scrutin présidentiel dès par le premier tour par un seul candidat parmi les 17 en lice.
Les véritables raisons sont à la fois dans la très courte période de campagne et surtout dans l’impréparation des candidats bousculés dans leurs agendas par le phénomène de l’incertitude occasionnée par l’annulation de la première date du 25 Février, ainsi que la peur crainte du vide institutionnel qui a plané sur la démocratie sénégalaise, avant le second arrêt du conseil constitutionnel qui freinera enfin net aux ambitions dévastatrices de Macky Sall.
Mouryyaniger.com
Sénégal : Enfin, les sénégalais s’adjugent leur scrutin présidentiel !
Enfin, la date du 24 Février 2024 a été la bonne pour les sénégalais, en vue de se choisir leur 5ème président de la République pour pouvoir tourner la page de Macky Sall. Prévue pour le 25 Février, la première date de la présidentielle sera annulée sans motif valable.
Ce qui va pousser les sénégalais à se mobiliser comme un seul homme pour revendiquer farouchement leur longue tradition démocratique établie, depuis très longtemps. Mais au pays de Macky Sall, les mêmes causes ont fini par produire les mêmes effets, d’autant plus que le président sortant Macky Sall a été combattu par les mêmes armes politiques par lesquelles lui-même avait suscité chez les sénégalais pour combattre son prédécesseur maître Abdoulaye Wade.
Plus de 7 millions de sénégalais inscrits sur les listes électorales sont convoqués pour élire le 5ème président du pays de la Teranga. Pour tous les sénégalais, c’est un grand ouf de soulagement pour la tenue de ce scrutin présidentiel enfin, dans un délai constitutionnel normal pour ne pas rompre le Sénégal de son idéal démocratique.
Un scrutin présidentiel très ouvert, sans le président sortant disputé avec une sortie massive des électeurs malgré le jeun du mois de Ramadan. Ainsi, la politique a bousculé les habitudes en période de Ramadan et s’est imposée comme événement majeur et principal au Sénégal, tout comme la campagne électorale dans une ambiance de grande ferveur militante, loin des périodes des réserves et de dévotion des autres périodes de Ramadan.
Le dépouillement commence automatiquement après la fermeture des bureaux de vote et dans chaque bureau de vote les résultats sont proclamés puis transmis aux centres à la commission nationale des élections pour diffusion au plan national. Mais les procès verbaux des bureaux de vote sont mis à la disposition des représentants des partis politiques à la fin de la journée du scrutin déjà, dans le but de garantir la transparence et la fiabilité du scrutin.
Un nouveau président au Sénégal dès le premier tour ou bien une compétition finale au 2e tour ?
Malgré la mobilisation exceptionnelle des sénégalais, aucun parti politique n’a aujourd’hui un encrage politique suffisant pour remporter le scrutin présidentiel à lui seul sans alliance sérieuse avec de grands partis dès le premier tour. Difficile, voire très très difficile de remporter ce scrutin présidentiel dès par le premier tour par un seul candidat parmi les 17 en lice.
Les véritables raisons sont à la fois dans la très courte période de campagne et surtout dans l’impréparation des candidats bousculés dans leurs agendas par le phénomène de l’incertitude occasionnée par l’annulation de la première date du 25 Février, ainsi que la peur crainte du vide institutionnel qui a plané sur la démocratie sénégalaise, avant le second arrêt du conseil constitutionnel qui freinera enfin net aux ambitions dévastatrices de Macky Sall.
Mouryyaniger.com