La première marche autorisée à sept (7) mois de l’élection présidentielle prévue le 20 Décembre 2023, en République démocratique du Congo devrait donner une nouvelle virginité à la vie politique congolaise et surtout un visage humain au pouvoir du président Félix Tshisékedi, mais malheureusement les manifestants ont été violemment et brutalement réprimés, tels des indésirables dans leurs propres pays. Et l’image des enfants mineurs vigoureusement et brutalement bastonnés par la police congolaise n’est pas de nature à rassurer les électeurs et à même de redorer l’image d’un Congo, où règnent la paix, la quiétude, la sécurité et la vie moins chère possible.
Justement, les opposants ont organisé cette marche pour dénoncer la vie chère, une gouvernance démocratiques, exiger des conditions d’élections libres et transparentes, où les libertés fondamentales des droits de manifester par exemple ou encore l’accès aux denrées de première nécessités sont garanties par un ancien opposant Félix Tshisékedi parvenu au pouvoir démocratiquement. A sept (7) mois donc de l’élection présidentielle du 20 décembre, c’est un vrai test d’exorcisation des démons du pouvoir ou un piège tendu au régime de Félix Tshisékedi que les opposants et candidats Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Augustin Matata et Delly Sesanga ont réalisé pour prendre la vraie température de la vie politique au Congo Kinshasa.
Les opposants trouvent déjà « très triste » de constater que le régime d’un ancien opposant comme le présidentTshisékedi réprime une marche aussi pacifique que celle organisée et autorisée du Samedi 20 Mai 2023 contre la vie chère, la paix et des élections libres et transparentes. Ils dénoncent avec force et déplorent d’ores et déjà un mort dans leurs rangs et affirment que le bilan pourrait s’alourdir, d’autant que « deux manifestants grièvement blessés sont entre la vie et la mort ».
Les manifestants pacifiques ont été violemment et brutalement réprimés avec mépris et surtout des mineurs maltraités. Pour la police, l’itinéraire autorisé a été violé. Albert Fabrice Puela, le ministre congolais des droits humains condamne de son côté dans une position du « médecin après la mort » via un communiqué la « violence et la brutalité » dénoncées par les opposants et organisateurs de la marche.
MOUSSA NAGANOU