Depuis quelques jours, les marchés de Niamey sont inondés de toute sorte de légumes. Ce qui permet aux femmes qui font le marché de remplir leur panier à un prix raisonnable. Malgré leur disponibilité, chaque année, pendant le mois sacré de Ramadan l’on constate une flambée des prix des produits de première nécessité qui impactent le pouvoir d’achat des citoyens.
Cette année aussi, malgré les assurances données, ces dernières semaines par les autorités, le premier jour du Ramadan montre une augmentation des prix. Confrontés à ces hausses des prix des produits qui agitent les marchés, les citoyens redoutent la persistance d’une telle hausse pendant le Ramadan.
Oignon, tomates, pomme de terre, carottes, haricots verts et autres légumes frais sont beaucoup plus chers que prévu. Selon Mariama Sani, une dame rencontrée au marché Wadata chez un vendeur de légumes, le prix a vraiment augmenté.
Le prix du condiment a augmenté en dehors du prix de pommes de terre qui a aussi augmenté de 50F ici amarché de Wadata. Le citron, la menthe, les citronnelles ont tous connu une hausse vertigineuse de prix.
Le prix du sucre a augmenté. Selon un commerçant « la hausse du prix n’est pas notre souhait et vendre les produits chers aux fidèles musulmans dans ce mois béni, on veut bien baisser les prix mais si le gouvernement de son côté diminue les taxes uniquement dans le mois de Ramadan seulement.
RAMATOU OUMAR LABARAN