Les quatre centrales syndicales représentatives, pour le cas d’espèce, ont déposé un préavis de grève, qui comporte différents points par ordre prioritaire, qui ont déjà fait l’objet d’un accord depuis 2012, mais non satisfait par l’employeur, l’Etat du Niger, la législation a prévu une négociation sur les différents points contenus dans le préavis de la grève, entre l’employeur et les centrales syndicales en grève.
En principe général de droit de grève, le gouvernement est tenu d’engager le dialogue avec les dites centrales syndicales représentatives.
À défaut d’un compromis nécessaire acceptable par tous, les centrales syndicales maintiennent leur mot d’ordre de grève, le cas contraire le préavis est levé.
La grève de l’intersyndicale des travailleurs et des fonctionnaires est légale. Le gouvernement est tenu d’engager le dialogue avec les quatre centrales syndicales représentatives pour discuter des différents points du préavis de grève conformément à la réglementation en vigueur, faute de quoi il violerait la réglementation sur le droit de grève.
A notre humble avis, il serait hautement souhaitable que le gouvernement engage un dialogue franc et constructif avec les dites centrales syndicales. En effet, la situation sociopolitique, économique et sécuritaire du pays exige de chaque partenaire un minimum de retenue et de sacrifice pour l’intérêt général. C’est le Niger qui gagne !
ISSSOUFOU BOUBACAR KADO MAGAGI