« Des partenaires qui font des affaires au Burkina, ont pourtant refusé de nous vendre des armes et certains ont dissuadé d’autres, de nous en vendre »
« Pour l’acquisition des équipements militaires, nous avons été confrontés à la réalité des faits. Des partenaires qui, pourtant, font des affaires au Burkina Faso, ont refusé de nous vendre des armes, pire, certains partenaires ont même dissuadé d’autres de le faire. Alors nous avons été confrontés à cette douloureuse question : que vaut une amitié quand, au moment le plus critique de votre existence, le prétendu ami refuse de vous tendre une main secourable, alors même que ladite main secourable est censée être rétribuée ?
Sous d’autres cieux, ces mêmes partenaires qui nous ont tourné le dos ont, du jour au lendemain, convoyé des quantités considérables d’armes, pour voler au secours de certains pays. Voudrait-on alors sacrifier les Burkinabè, pour ensuite se répartir le territoire et ses richesses avec les bandits armés ? C’est là une question légitime.
Ne sommes-nous pas des humains comme les autres ? En tout cas pas à leurs yeux, tel qu’on le constate. Au-delà du Burkina Faso, les Africains doivent apprendre à se poser les vraies questions quant à leurs relations avec le reste du monde. » Premier ministre Kyelem
Agence d’Information du Burkina (AIB)