Le Premier ministre nigérien, Ouhoumoudou Mahamadou à la tête d’une délégation ministérielle est à Paris, dans la capitale française pour faire un plaidoyer devant les partenaires du Niger et les investisseurs internationaux, en particulier les membres du conseil français des investisseurs (CIAN). D’autant que le Niger présente une véritable exception socioéconomique, faisant de ce rare pays du Sahel une destination unique, « un futur eldorado de l’Afrique, où il faut investir » désormais, selon Ouhoumoudou Mahamadou, et ce, à cause surtout d’une panoplie d’opportunités dans le domaine des affaires diversement offertes.
Le Premier ministre, Ouhoumoudou Mahamadou déroule ainsi les conséquences d’une gouvernance responsable de son pays, auprès des membres du conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN) en cette période d’épreuves sociopolitiques et économiques pour beaucoup d’Etats de la région en Afrique. Mais le Niger a réussi quant à lui à porter les espoirs socioéconomiques de la région Afrique de l’Ouest en matière de gouvernance politique, de sécurité, de stratégies antiterroristes, de diplomatie, de leadership et même à l’échelle continentale africaine, toute entières par ses initiatives inspirées, notamment avec la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et le succès des sommets de haut niveau organisés avec brio, à Niamey.
Le Niger passe déjà pour être l’un des rares pays de la sous région Ouest-africaine à réaliser son alternance politique lui permettant d’asseoir une stabilité à toute épreuve. La gouvernance politique et socioéconomique a permis au pays d’atteindre en 2022 une croissance à deux chiffres, qui se stabilise à 11,5% malgré les défis, notamment liés à l’insécurité au Sahel, aux mouvements massifs des populations fuyant les violences à la recherche d’abri tranquille et au refoulement des migrants et autres refugiés venant de tout côté du continent.
Le Niger a ainsi réussi une résilience exceptionnelle, grâce une gouvernance politique inclusive, alimentée par un dialogue permanent des forces politiques, d’une stratégie antiterroriste d’approche holistique pour affronter les défis sécuritaires, d’une armée bien formée et organisée en système d’opérations composées des forces spéciales justifiant ainsi largement sa montée en puissance, avec l’appui des institutions adaptées à caractère mixte (militaro-civile) pour accompagner l’armée dans sa mission régalienne de défense et de sécurisation du territoire national et ce dans une approche communautaire dont notamment la haute autorité à la consolidation de la paix (HACP) a développé et en assure l’expertise au service de l’Etat.
La gouvernance économique émergente a permis de vite jeter les bases d’une opportunité d’investir au Niger plus facilement, justifiée par la volonté du président Mohamed Bazoum, via une diplomatie présidentielle particulièrement élaborée à ce sujet et exprimée par la construction d’infrastructures socioéconomiques comme les routes, les aéroports et les ports (secs) pour désenclaver les principales villes du pays. Egalement, il y a la politique des pôles d’opportunités visant à réaliser des industries dans chaque région du vaste pays, en vue de développer et d’exploiter les potentialités économiques de chacune des huit régions du Niger.
Des sources vérifiées, le Niger évolue vers la concrétisation d’un boom pétrolier à l’horizon 2026 avec l’exploitation du gisement pétrolier de Bilma couplée à celui d’Agadem. Mais en attentant cela, en 2024 déjà le Niger connaitra une exportation de son pétrole brut via le Bénin voisin avec la mise en service de son pipeline pour une production pétrolière, qui passera de 20. 000 à 200. 000 barils par jour.
Sur le plan minier également, l’on assiste à une nouvelle relance des activités avec la reprise des sociétés des mines d’Azelik (SOMINA), celle de Dassa et avec désormais l’expérimentation d’une nouvelle technologie moderne en test, qui permettra de réduire au maximum, voire minimiser la pollution de l’environnement (eau, terre, air), notamment par la société française ORANO. Malgré les défis, le Niger est en passe de devenir une terre d’opportunités et d’investissements profitables à la nation et aux partenaires, grâce à une diversification aussi bien des domaines économiques que de partenariat.
Aussi, un cadre juridique adéquat a été mis en place par le gouvernement nigérien pour offrir des opportunités d’investissements aux partenaires économiques du pays. D’abord, l’avènement de la maison de l’entreprise dans l’architecture institutionnelle de la chambre du commerce permet d’ores et déjà de créer une entreprise plus facilement au Niger, avec un cadre fiscal attractif offrant également des exonérations à toute nouvelle entreprise dès sa création, pour pouvoir offrir des emplois à la jeunesse nigérienne.
Au Niger, les plus hautes autorités insufflent une dynamique de création massive des richesses et de leur redistribution aux populations, en transformant ainsi la croissance économique en développement socioéconomique évident. Ainsi, les retombées de la croissance à deux chiffres devraient impacter les secteurs vitaux de la nation.
MOUSSA NAGANOU