Les forces obscures occupent l’espace public et agissent en solo !
L’humanité est définitivement entrée dans une ultime période de son développement technique et technologique avec ses manœuvres aussi raffinées que subtiles de connaissance, de savoir et de savoir-faire que de rapidité dans l’accomplissement de la destruction massive, avec des outils tout aussi performants. La cause, l’arme sophistiquée du numérique, les armes conventionnelles, la violence sont les véritables moyens mis à la disposition de l’homme moderne dans un but uniquement de sa propre manipulation et de son autodestruction.
Du coup, ce sont des nouveaux acteurs qui sont entrés en jeu avec comme but ultime la volonté de perpétrer la violence, la violence d’envergure pour nuire à l’homme, aussi moderne soit-il. Et ces nouveaux acteurs n’excluent aucun domaine et n’épargnent aucune institution dans leur marche voulue pour le moins épique, sinon spectaculaire.
Ils investissent sans borne le cadre politique, celui de la société civile pour agir de manière si vile, le domaine économique ou socioculturel n’est nullement épargné. Ils sont dans toutes les activités quotidiennes également et prêts à mettre le feu sur tout ce qui bouge, pourvu uniquement qu’ils fassent sensation et faire réagir la société pour trouver un cadre d’amplification de la violence, aussi bien en milieu urbain, qu’en milieu rural.
Selon nos sources, leur mission est l’amplification de la violence partout dans le monde et leur seul objectif, la subversion, d’autant que le changement des régimes en place est leur motivation, puisqu’ils considèrent tous les Chefs d’État en fonction et leurs systèmes comme des ennemis à déstabiliser à tout prix, à fragiliser et ce, à défaut de les abattre pour installer des nouveaux pouvoirs faibles et acceptant leurs dictats ou de réaliser leurs ambitions consistant à faciliter la circulation des armes, la drogue, les crimes tout genre sous couvert souvent de religion.
Mais la plupart des gouvernements n’ont guère entendu leurs pas, en entrant dans les pays et tisser leurs plus nocives relations pour causer les plus grands torts à la société et commettre par la suite la plus grave bêtise en vendant des illusions aux citoyens naïfs contre la violence, l’instabilité et le désordre. Faut-il pêle-mêle citer la Libye, l’Éthiopie, la Centrafrique, l’Angola, le Soudan ou encore le très stable et aussi démocratique Sénégal de Macky Sall ?
Aussi curieux et étonnant que cela puisse paraitre, les gouvernements voient, constatent, tolèrent et négligent finalement certains discours quoique nocifs à la cohésion sociale, à l’unité nationale et au vivre ensemble communautaire. La tolérance devrait avoir une limite, lorsqu’on est un acteur politique sérieux.
Ce qui trompe très souvent la société au plus haut sommet, c’est à la fois la nature des personnages qui interviennent publiquement avec l’air sérieux et leurs rangs pour laisser déchainer des paroles négatives, ruineuses de la société pendant que les forces vives de la Nations regardent et se taisent, au détriment des institutions républicaines. Tant que personne ne réagisse, ces forces obscures vont continuer à distiller et rabâcher des mensonges aux oreilles des citoyens crédules Il est un principe notoire en communication expérimenté en tout lieu, qui dit que tout mensonge répété inlassablement finit par devenir vérité pour la cible visée et même qu’il était au départ faux et totalement impensable à dire et à faire.
Les forces vives de la Nation doivent absolument se réveiller !
Le Niger n’a certes pas un meilleur classement en matière d’indice de développement humain (IDH), d’indice de perception de la corruption (IPC) ou encore de celui de la perception de la pauvreté (IPP) mais c’est l’un des pays, qui jouit tout de même de la plus grande expérience en matière de conquête des acquis sociopolitiques et démocratiques. Les forces vives de la nation ont réussi par deux fois au moins dans l’histoire politique à arracher des libertés publiques et leurs corolaires des droits fondamentaux en 1990 d’abord avec le plus grand et long débat politique réalisé au moyen de la conférence nationale souveraine et ensuite, en 2010 avec le freinage net du Tazartché de Mamadou Tandja, un passage en force jugé illégal, illégitime et inopportun par les forces vives de l’époque.
Le plus grand acquis politique et économique est la réalisation de la première alternance démocratique du Niger en 2021. Cet acquis politique, il faut l’entretenir, le perfectionner et le défendre vigoureusement et intelligemment, afin que la dévolution du pouvoir d’État passe pour toujours par des actions, sans violence aucune.
Aujourd’hui encore que le Niger est devenu la cible privilégiée des forces obscures et ce, au moment où le pays a amorcé avec brio sa première alternance démocratique d’une manière retentissante, dans une sous région du Sahel trouble et infectée de terrorisme et d’irruption des militaires sur la scène politique pour avoir abandonné le terrain antiterroriste, les forces vives de la Nation doivent s’exprimer pour sauvegarder et pérenniser les acquis démocratiques.
MOUSSA NAGANOU