La maison de la presse de Niamey a organisé le Mardi 29 novembre 2022 un panel en prélude à la 9e édition de la journée Nationale de la liberté de la presse. Cette année, le thème retenu est « la Redevabilité dans la gouvernance : rôle et responsabilité des Mediaş ». Selon M. Souleymane Brah, le secrétaire chargé à la communication de la maison de la presse, qui est revenus sur la thématique de cette 9è édition «le choix de cette thématique n’est pas fait au hasard, parce que les médias dans leurs travaux de collecte, de traitement et diffusion de l’information doivent se rendre compte que l’’une des meilleures façons de rendre compte au public qui a droit à l’information, et avoir accès à l’information pour nous est capital, surtout dans un contexte démocratique ».
Selon Brah, au Niger depuis 2011 on a une charte portant accès a l’information publique et aux documents administratifs où même un simple citoyen a droit à avoir accès à l’information, surtout pour un journaliste qui dont son travail, c’est d’avoir l’information pour rendre compte au public.
Pour M. Souleymane Brah, c’est aussi l’occasion de débattre du rôle et de la responsabilité des médias. Quand on parle surtout de la gouvernance, la presse en tant que 4ème pouvoir, comme on le dit, nous avons une grande responsabilité et c’est sur cela qu’il faut venir édifier le public, venir échanger sur ce thème avec le grand public, avec les expertes surtout les journalistes pour animer ce panel.
Nous attendons du public présent, de réagir, d’engager des débats sur le thème et poser beaucoup des questions, pour savoir ce que nous sommes en train de faire en tant que journaliste et le rôle qui est le notre au sein de la société mais également nous faire des remarques et suggestions utiles sur ce que nous devons corriger dans ce travail de rendre compte au public, un travail d’intérêt général que nous sommes en train de faire.
Le communicateur de la maison de presse a fait savoir que cette année « la presse nigérienne fait de son mieux en termes de gouvernance, rien que dans la lutte contre la corruption, plusieurs dossiers ont été révélés par la presse et des révélations qui certainement aidé la justices Nigérienne à faire son travail dans le respect de certains droits tels que le droit à l’éducation, à la santé, à la nutrition, à l’alimentation et bien d’autres. La presse Nigérienne fait de son mieux ».
C’est aussi l’occasion de voir se qu’il faut faire en termes de notre responsabilité. Cette année, on a dispensé plusieurs formations à l’endroit des journalistes sur cette thématique, et il y a même des forums et des débats au cours desquels on a mis beaucoup d’acteurs ensemble pour débattre sur cette question.
Notons que 4 panelistes dont Mme Naomi Binta activiste de la société civile, M. Ibrahim Harouna, président du conseil d’administration de la maison de la presse, M. Mahamadou Mounkaila, Général de l’armée, à la retraite et M. Ismaël Salaou Laouli, conseiller technique du président du conseil supérieure de la communication (CSC), qui ont animé ce panel qui a vu la participation des étudiants de l’université Abdou Moumouni de Niamey, des étudiants de l’IFTIC et des hommes et femmes des médias nigériens.
RAMATOU OUMAR LABARAN