Le sort de plusieurs projets d’envergure nationale et de portée historique, en termes d’infrastructures socioéconomiques est à regretter absolument.
Le 2 Août passé, le Président de la République Mohamed Bazoum allait poser la première pierre d’un grand hôpital militaire (sis au camp 6ème). Cet hôpital d’un coût de vingt (20) milliards de francs devrait être le plus grand hôpital militaire de l’Afrique de l’Ouest et l’hôpital nigérien le plus moderne. Les Allemands viennent de suspendre le projet et l’attribueront certainement au Bénin.
Les financements étaient acquis pour construire des installations électriques à même de régler définitivement le problème d’électricité au Niger. Ces financements sont suspendus.
Une grande zone industrielle à 15 km au sortir de Niamey sur la route de Dosso allait voir le jour en 2025. La ministre de l’industrie doit certainement être dévastée à l’idée que ce projet dans lequel elle a fini par engager tout le gouvernement ne débutera pas en 2023 comme prévu.
C’en est fini aussi du projet de 4000 classes du ministère de l’Education et du projet de KANDAJI (échéance 2028) pour lesquels le Président de la République Bazoum a instauré des réunions ordinaires trimestrielles autour de lui, afin de garantir leur finalisation dans les délais impartis.
Le Président de la République Bazoum ainsi que tous les politiciens et militaires qui l’aiment ou ne l’aiment pas savent que les financements étaient garantis, sont conscients qu’il n’aurait pas eu besoin de faire campagne en 2026, ses résultats plaideraient pour lui.
OUMAR MOUSSA