Au Niger, les pluies diluviennes et leurs conséquences causent la mort des
personnes et du bétail, le sinistre, des blessés et des dégâts matériels importants.
Depuis Samedi 31 Août, le tague, « Je suis Maradi » est largement partagé dans les
réseaux sociaux, en signe de compassion au drame des inondations qui a durement
et violemment frappé Maradi, la capitale économique du Niger le Vendredi 30 Août
2024 causant la mort à 15 personnes, plusieurs blessés, ainsi que des dégâts
matériels inestimables, en témoignent le gouverneur de la région ou encore le sultan,
toutes deux plus importantes autorités militaires et coutumières.
Déjà, le président nigérien, le Général Abdourahmane Tiani a dépêché une
délégation ministérielle pour apporter la compassion des plus hautes autorités
nigériennes. Le ministre des Transports et celui de l’action humanitaire ont visité
Bagalam, le quartier de Maradi le plus touché de la ville, ensuite au chevet des
blessés, ainsi que les familles explorées et éprouvées pour distribuer d’importants
dons des vivres.
La solidarité nationale s’organise activement à travers tout le pays pour apporter
soulagement et réconfort aux populations de la capitale économique du Niger, ainsi
qu’à toutes les familles en souffrance de ces inondations.
C’est véritable drame que la capitale économique du Niger a subi le Vendredi 30
Août dernier. Selon des témoignages des habitants de la ville de Maradi, le quartier
Bagalam a subi les plus grandes pertes mais ces inondations ont également révélé le
vrai visage des travaux importants bâclés et donc mal exécutés à l’occasion des
fêtes tournantes de la proclamation de la République.
Le services techniques expliquent le drame humain et matériel de ces inondations
par l’absence des canaux d’évacuation et de drainage des eaux de pluie, en plus des
constructions anarchiques des bâtiments et autres immeubles clinquants neufs, en
foulant des pieds les règles d’urbanisation et ses plans de référence cadastrale.
Marad, la capitale économique du pays, tout comme beaucoup d’autres villes
nigériennes ont grossi par l’afflux massif des populations rurales vers les centres
urbains, en s’installant par la méthode de « sauve qui peut ! ».
Un drame national vécu comme tel par le pays !
C’est un véritable drame national sur le plan humain qui frappe de plein fouet le
Niger et ce, depuis le début de la saison pluvieuse cette année et le dernier bilan en
date du 26 Août 2024 livré par la direction nationale de la protection civile le
confirme, avec son lourd bilan de plus 230 pertes en vies humaines par noyade ou
par l’effet d’effondrements des habitations, soit exactement 235 personnes mortes et
pas moins du même nombre des blessés et des dégâts matériels inestimables. Plus
de 350. 000 personnes sinistrées et doivent être relogées avant la rentrée scolaire
en Octobre prochain, d’autant plus que la plupart des personnes sinistrées ont
occupé provisoirement les classes dans écoles des quartiers voisins.
Moussa NAGANOU
Mouryyaniger.com