Le Niger vient ainsi d’enregistrer un front de moins contre le pays, dans son processus de conquête continue de la paix, de la cohésion sociale et de la consolidation de l’unité Nationale. Et le président Mohamed Bazoum ne finira jamais de surprendre ses compatriotes dans l’option de la paix à lui choisie contre la guerre, qui n’est pas une nécessité absolue.
D’autant que lorsqu’on peut obtenir la paix avec le silence des armes, autant la prendre par une telle voie heureuse et raccourcie. L’image que vous voyez à la Une, en manchette de votre quotidien est une photo de famille, récemment prise au palais présidentiel de Niamey.
Mais une photo tout de même très évocatrice et révélatrice à plus d’un titre de la qualité d’homme de paix du président Mohamed Bazoum que les nigériens sont loin d’avoir fini de découvrir. Cette photo a déjà fait le tour du monde, par la magie de la technologie du numérique, parce qu’elle est chargée d’histoire, de géographie, de culture et même de géopolitique à cause notamment de ses rapports avec la sécurité, l’économie, la société et le développement.
Après en effet, l’acceptation de la main tendue du président de la République en direction de tous les jeunes nigériens égarés dans l’obscurantisme, l’ignorance et le terrorisme sans lendemain aucun, le leader de l’union des forces patriotiques pour la refondation de la République (UFPR), Mahmoud Salah a été accueilli à la tête d’une forte délégation par les plus hautes autorités du pays dans la capitale nigérienne, le jeudi 11 Mai pour fumer le calumet de la paix, afin d’épargner à la société nigérienne le phénomène de violence qui secoue déjà l’Afrique et le reste du monde de part en part, en vue de contribuer et de renforcer la dynamique déjà engagée de construction de la paix, de la cohésion sociale, d’unité Nationale et l’édification continue d’une société démocratique régie par la loi et régulée par les instituions, grâce aux vertus du dialogue social en permanence.
Cette attitude du président nigérien, Mohamed Bazoum visant toujours à privilégier « l’option de la paix pour la paix » est révélatrice d’une vision très profonde mais aussi très éclairée de la question de la paix et du développement. La géopolitique des crises actuelles en Afrique et dans le monde laisse croire que l’homme est totalement devenu incapable d’y faire face avec droiture et succès.
Les guerres au Soudan et en Ukraine témoignent aujourd’hui encore du manque d’intelligence et d’inspiration des hommes politiques. Au Sahel, le leadership du président nigérien, Mohamed Bazoum repousse chaque jour au loin les frontières des défis socioéconomiques et sécuritaires de son pays.
D’autant que les solutions holistiques usitées font appel aussi bien à l’intelligence des hommes que leur génie créateur, ainsi que l’inspiration des communautés vivant en symbiose depuis des siècles. Aussi, la stratégie antiterroriste du Niger d’approche suffisamment holistique est assortie en plus de l’option militaire, d’un volet politique et socioéconomique permettant la réintégration à la société des jeunes repentis et ce, en vue de contribuer au développement.
Le jeune leader, Mahmoud Salah de l’union des forces patriotiques pour la refondation de la République (UFPR) ayant saisi fort opportunément cette main tenue du président de la République en faveur de la paix pourra ainsi faire usage de son intelligence avec ses camarades pour contribuer efficacement au développement socioéconomique de leur pays au lieu de retourner les armes contre lui. Parce qu’en réalité, les défis de l’Afrique actuellement, tout comme ceux du reste du monde appellent à l’usage plutôt de l’intelligence humaine que de l’expression des muscles.
MOUSSA NAGANOU