« Je suis heureux d’être de retour parmi vous, mission accomplie ! Je vous promets que dans ma nouvelle vie, je serai à vos côtés en toute circonstance. La Fondation Issoufou Mahamadou (FIM) est en partie créée dans cette perspective », signe l’ancien président nigérien Mahamadou Issoufou devant la foule effervescente des militants égayés, émus, réconfortés dans la retrouvaille et réunis à l’occasion du 8è Congrès ordinaire et du 32è anniversaire du parti socialiste nigérien (PNDS TARAYYA) au Palais des Sports de Niamey, le 24 décembre 2022. Il a exprimé avec intensité, toute sa fierté, sa joie, sa reconnaissance, ses regrets en remerciant vivement les militants et en saluant l’esprit des illustres disparus.
« En élisant Mohamed Bazoum président de la République, les Nigériens ont fait le bon choix, le choix de la modernité, le choix d’un président rassembleur », expliquera en substance le président Mahamadou Issoufou. Lire aussi (le respect inestimable d’Issoufou pour Bazoum !).
Désormais, il faut le dire sans détours aucuns, l’ancien président nigérien, Mahamadou Issoufou fait partie des hommes les plus heureux de la terre. En effet, après dix ans d’absence sur l’arène politique de son pays (en tant que dirigeant politique) à cause de la haute mission confiée à lui par le peuple nigérien, à savoir deux mandats présidentiels à la tête du pays. Le premier mandat présidentiel obtenu en 2011 et le second, en 2016 lui a placé au dessus de la mêlée pour se consacrer à la réalisation des promesses électorales contenues dans le programme de la Renaissance acte 1 et 2.
En réalité, la constitution du Niger fait du Chef de l’État, le père de la Nation. Il incarne le symbole de l’unité nationale. Et pendant dix (10) ans le président Mahamadou Issoufou s’est retiré totalement du champ politique et s’est entièrement et totalement mobilisé autour des grandes lignes de sa promesse d’envergure nationale visant à faire émerger son pays aussi bien du marasme économique que celui sociopolitique et diplomatique. En dix ans d’intense mobilisation et d’abnégation, toutes les promesses ont été réalisées.
L’ancien président Mahamadou Issoufou a réalisé en plus des promesses basiques au profit des nigériens, l’alternance démocratique, la première du genre au Niger. En ce 32è anniversaire de la création du parti socialiste nigérien, dans c’est la retrouvaille la plus heureuse et la plus douce qu’il a marquée sa présence par les militants. « Je suis heureux d’être de retour parmi vous, mission accomplie ! En effet, la mission que vous m’aviez confiée était de réaliser les promesses du programme de Renaissance. Ces promesses ont été tenues ! Tout au long des deux mandats obtenus du peuple Nigérien, l’économie de notre pays a été une des plus dynamiques du monde. La pauvreté y a reculé.
Le mauvais classement IDH du pays est désormais un lointain souvenir. Des milliers de kilomètres de routes bitumées et en terre y ont été construites. La puissance électrique installée a été fortement accrue, des centaines de villages ont été électrifiés. La construction du barrage e Kandadji, très avancée permettra d’accélérer le mouvement. Des infrastructures numériques ont été réalisées ».
C’est dans la joie, la sérénité, la gaieté et la convivialité que le président Mahamdou Issoufou a affirmé le bonheur qu’il ressent parmi les militants, jeunes, femmes et hommes, les points serrés en l’air.
« Pendant dix (10) ans, il lui a été interdit d’exprimer ce symbole de ralliement du parti ». Et pour cause de haute charge (mission) de président de tous les nigériens sur ses épaules, donc président de la République. « Vous m’avez manqué ! Oui, vous m’avez manqué ! Pendant dix ans, il m’était interdit de lever le point, ce signe de ralliement de tous les camarades de notre grand Parti, le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS-Tarayya. », Entonnera-t-il devant la foule des militants.
Sans cacher ses sentiments de joie et de regret, quelque chose de tout à fait humain, Mahamadou Issoufou dira « je suis heureux d’être de retour parmi vous. En balayant du regard cette salle du palais du 29 Juillet où fut écrite une des plus glorieuses pages de l’histoire démocratique de notre pays, je suis heureux, de revoir les figures des pionniers qui ont blanchi sous le harnais.
Dans le même temps, je suis triste de l’absence de ces camarades disparus, hommes et femmes dont la contribution, à notre épopée, occupe une place centrale dans mes souvenirs. Nous leur devons beaucoup ».
En homme de grande expérience et de sagesse, Mahamadou Issoufou suspendra son message par un conseil historique en ces termes. « Restons unis, restons toujours unis, restons toujours et toujours unis. L’unité est le mantra que nous répétons depuis toujours ».
MOUSSA NAGANOU