Le président nigérien, Mohamed Bazoum insuffle plus de vigueur à la gouvernance politique et institutionnelle de son pays. A propos de la corruption et son corolaire de l’impunité, le président Mohamed Bazoum s’avère intraitable, d’autant qu’il affirme son intransigeance de plus en plus palpable aux yeux de ses compatriotes.
Et cela vise à favoriser une meilleure gouvernance économique, sociale, financière et administrative. Le président Bazoum entend ainsi assainir les mœurs publiques, au profit d’une bonne gouvernance, au plan national.
Il a donné carte blanche déjà à toutes les institutions concernées et défie quiconque de douter encore de la sincérité de son engagement, à ce sujet. « Je voudrais faire observer à ceux qui semblent douter de la sincérité de mon engagement en la matière que jamais les prisons du Niger, sous aucun régime, depuis notre indépendance en 1960 n’ont compté autant de cadres de l’Etat privés de leur liberté, pour fait de corruption ou de détournement de deniers publics », martèle-t-il.
Si d’un côté, les services compétents en matière de lutte contre le trafic des stupéfiants expriment leur efficacité chaque jour par une traque sans commune mesure, à travers le pays, en démantelant des réseaux transfrontaliers, il faut remarquer également la prise des « gros poissons » dans leurs nasses, en l’occurrence des magistrats, dont un à Agadez, un à Dosso et un autre à Tahoua.
L’engagement du président Mohamed Bazoum en matière de lutte contre la corruption, ses infractions assimilées et le trafic de drogue n’épargne aucune catégorie de fonctionnaires, désormais. Le Mardi 17 janvier 2023 devrait se tenir le procès d’un magistrat à Niamey, poursuivi dans une affaire relative au trafic de la drogue.
Mais le procès a été renvoyé au 6 Mars 2023, selon des sources concordantes. Plusieurs dossiers concernant la corruption et les trafics sont ficelés et d’ores et déjà transmis aux pôles judiciaires spécialisés, en matière économique et financière et/ou de trafic de drogue. A suivre.
MOUSSA NAGANOU