Le combat contre la corruption est noble mais redoutable. Pourtant, le président nigérien Mohamed Bazoum a fait le pari de le mener, contre vents et marées.
Conscient de ses graves répercussions, ses impacts sur les actions de développement, ainsi que les risques évidents de ses manœuvres tentaculaires, de ses réseaux vicieux, la corruption gangrène les sociétés et freine des quatre fers le développement socioéconomique et même politique des pays aujourd’hui. Mais le président nigérien Mohamed Bazoum vise des enjeux collectifs bénéfiques pour son pays.
Le président Bazoum veut utiliser rationnellement les maigres ressources financières des contribuables nigériens et des partenaires au développement pour relancer la machine du système éducatif complètement en berne de qualité, donner deux repas au moins à toutes les familles nigériennes, donner de l’eau potable à tous les nigériens, rendre disponibles les services de santé dans tous les villages nigériens, permettre aux nigériens de dormir tranquillement chez eux par la garantie de la sécurité, favoriser un climat de paix au quotidien entre les citoyens, accroitre le consensus social au plan politique, faire des routes pour désenclaver toutes les villes nigériennes, permettre aux citoyens de fructifier leurs affaires licites pour ainsi contribuer au développement collectif, en plus de moderniser et numériser le pays pour assoir le développement sur des bases économiques saines.
C’est pourquoi, le jeu en vaut la chandelle et le président nigérien a décidé de prendre le taureau par les cornes, pour ainsi combattre farouchement ce fléau. Il s’appuie sur une architecture juridique et institutionnelle déjà disponibles comme la HALCIA, la CENTIF, le numéro vert gratuit anti-corruption, le pôle judiciaire spécialisé contre la corruption, (lire aussi La lutte contre la corruption : Un exercice audacieux du Président de la République Mohamed Bazoum ?, la pertinente analyse d’un juriste chevronné nigérien).
A moins de deux ans d’exercice du pouvoir d’Etat, le président nigérien, Mohamed Bazoum a battu bien des records dans la lutte contre la corruption. Il a déjà à son actif des prisonniers de renom, au grade de ministre, directeurs généraux des entreprises d’Etat, des hauts fonctionnaires, tout comme tous ceux, qui peuvent nuire aux intérêts supérieurs de l’édification d’une nation forte et prospère.
Le président nigérien a sans aucun doute donné les signes et les signaux d’un engagement implacable de lutter contre la corruption et l’impunité dans sa gestion des affaires de l’Etat quotidiennement.
D’autant que les enjeux visés par la lutte contre la corruption au profit du pays dépassent largement les intérêts égoïstes d’une alliance politique. Voilà, pourquoi, la lutte contre la corruption et son corolaire d’impunité au lieu de susciter la panique chez les forces politiques a plutôt inspiré la sérénité.
Mais cet engagement contre la corruption devrait susciter la formation d’un large front uni des forces politiques autour du président Mohamed Bazoum pour lui permettre de placer le pays sur les rails, sur des bases saines de la marche majestueuse et inexorable vers le développement.
Tout le monde doit soutenir une telle noble action pour la survie socioéconomique et politique saine de notre pays. Ce soldat infatigable qu’incarne le président Mohamed Bazoum devrait être plus que jamais salué mais vigoureusement soutenu avec la même ardeur pour renforcer son audace à ce sujet.
MOUSSA NAGANOU