La bataille pour la souveraineté alimentaire est une des leçons vitales
rapidement tirées de la géopolitique africaine et internationale et ce, au
même titre que la sécurité nationale par le conseil national pour la
sauvegarde de la patrie (CNSP) et très tôt assimilées, dès au lendemain
de sa prise du pouvoir d’État au Niger, le 26 Juillet 2023. C’est pourquoi,
le CNSP n’est pas dupe face aux défis de l’heure, mais pleinement
conscient de la nature et des intentions réelles des forces politiques et
socio-économiques qu’il a héritées du contexte national.
Une analyse croisée pour mieux éclairer la lanterne des citoyens d’ici et
d’ailleurs sur la SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE et la sécurité nationale,
deux questions graves mais vitales !
« Sans sécurité, pas de développement », clame-t-on aujourd’hui partout
dans le monde ! Cette expression est tellement citée dans le monde et
chez les observateurs de la scène politique pour traduire la relation entre
sécurité et développement qu’elle passe pour être un adage consacré
aux questions de développement ou encore une clef « passe-partout »
en matière de gouvernance.
Les autorités du CNSP entendent donc briser pour mettre définitivement
fin en rompant la chaîne de famine systémique voulue et entretenue par
les gouvernances antérieures à dessein, ainsi qu’à l’insécurité, c’est
pourquoi la même exigence, la même rigueur et la même vigilance
exprimées en matière de sécurité par celles-ci (les autorités du CNSP)
vont être appliquées également à la question de souveraineté
alimentaire, d’autant plus que ces deux questions restent inhérentes et
donc liées, dans le contexte actuel, aussi bien par leur nature que par
leur niveau de satisfaction chez le citoyen. A titre illustratif, « un citoyen
dont la sécurité (quiétude) est garantie et qu’il dort en paix au quotidien
chez lui exprime le même sentiment de sécurité, de joie, de paix et de
satisfaction que celui a été bien nourri et peut dormir tranquillement dans
la quiétude publique, et donc à la différence de celui qui a le ventre creux
et n’arrive point à dormir ».
La règle de la guerre directe !
Ainsi, le CNSP loin d’être dupe sur les grandes préoccupations du
moment des Nigériens est plutôt conscient des enjeux géopolitiques sur
la gouvernance internationale et agit de manière méticuleuse avec les
données du contexte pour atteindre ses objectifs stratégiques devant
libérer les populations du système longtemps mis sur leurs dos, des
chaînes « d’esclavage de salons » longtemps aux cous, sinon dans la
conscience de nos compatriotes du Niger et de ceux des autres pays de
la confédération de l’AES ! Sur le plan sécuritaire, c’est la guerre directe
qui est expérimentée par le CNSP et sur le chemin de la souveraineté
alimentaire, c’est le principe de l’approvisionnement direct, l’achat direct
sur le marché par l’OPVN !
C’est alors la même prudence et la même vigilance qui expliquent la
rigueur exprimée sans la moindre faille, à l’égard du Benin de Patrice
Talon, à propos de la frontière Niger-Benin. Même si à ce niveau, des
sources convergent à affirmer que les deux pays sont au bord d’une
entente cordiale, suite à des actes de civilité, de diplomatie et
d’économie réciproques accomplis par les autorités de deux États, au
Niger pas question de baisser la garde par une quelconque négligence !
Aujourd’hui, c’est avec grand respect et son SODABI totalement dilué à
la gorge que le président Patrice Talon parle au Niger en silence via des
« voix plus dignes » que lui, comme celles des anciens Chefs d’Etat
béninois à l’image de NICEPHORE SOGLO ou encore de Dr THOMAS
BONI YAYI ! Il en sera pareil pour la gouvernance sur la souveraineté
alimentaire.
Le Colonel Sidi Mohamed, un membre du CNSP à la manette pour la
SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE !
Levons d’abord l’équivoque entre « la sécurité alimentaire » et la
souveraineté alimentaire visant à créer sur le territoire les conditions
durables d’une autosuffisance alimentaire dont la réalisation est
assumée et poursuivie nuit et jour par le CNSP, à travers la mission à lui
confiée au Colonel Sidi Mohamed. Tandis que le concept de « sécurité
alimentaire » n’est rien d’autre qu’une inspiration des laboratoires des
systèmes des Nations Unies pour entretenir la misère, la faim et à en
faire des catastrophes naturelles ou provoquées un business dans le
monde, en promettant « à boire et à manger » à tous les peuples de
l’humanité, via les ressorts malveillants de « l’aide » institutionnalisée
dans ses formes, à travers le monde entier.
C’est ainsi que les dirigeants certainement « inconscients et
antipatriotiques » des États Africains, ainsi que certains du Sud du
GLOBE se souscrivent par des accords économiques pour livrer leurs
propres pays aux puissances étrangères et offrir des marchés de
potentiels consommateurs aux produits vivriers importés et en bloquant
en même temps les possibilités de productions nationales, ainsi que
toute initiative salvatrice pour les populations. C’est pour éviter de
retomber dans ce complexe de Sisyphe, cet Enfer permanent de la
dépendance alimentaire et de la main tendue de nos populations vers
l’extérieur que le CNSP a choisi et désigné le Colonel Sidi Mohamed à la
charge de l’OPVN pour agir entend qu’un outil de SOUVERAINETÉ
ALIMENTAIRE au Niger et inspirer aux autres aussi la force d’un modèle
!
Ainsi, les acteurs du domaine de l’alimentation longtemps habitués à
l’esclavage, longtemps habitués à la dépendance totale des producteurs
agricoles Nigériens doivent désormais se ressaisir pour être à la hauteur
des nouvelles exigences des autorités du CNSP au diapason d’un Niger
libéré. C’est désormais sur la production nationale et non sur
l’importation alimentaire que le Niger repose sa politique de
développement.
Un petit exercice d’observation des emballages de riz sur le marché
nigérien révèle les variétés de riz consommé au Niger. Cette mauvaise
image de nourrir les Nigériens par les productions de l’autre bout du
monde doit s’arrêter net !
Ainsi, ce sont des pays hier seulement « très pauvres aux yeux des
citoyens de la PLANÈTE comme le VIETNAM (un pays longtemps resté
en guerre et dans la famine), le PAKISTAN (un pays encore et toujours
en guerre), l’INDE (un pays longtemps connu pour sa famine, ses
désastres et la violence politique), l’UKRAINE ( un pays encore et
toujours en guerre), le JAPON ( un pays en guerre et sans terres
cultivables en abondance comme le Niger), la CHINE ( longtemps dans
la guerre, la surpopulation et la faim), la Russie ; l’Europe et les États-
Unis étaient les seuls groupes de pays à profiter de l’esclavage des
populations Africaines pour produire et s’enrichir sauvagement dans la
traite négrière européenne du 9è au 19e siècle. Comme vous le
constatez si remarquablement décrit, PLUS RIEN NE SERA COMME
AVANT pour l’ATTEINTE de la SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE au
Niger.
MOUSSA NAGANOU