L’organisation des Nations Unies créées il y a 78 ans semble avoir atteint ses limites objectives dans la direction, tout comme la gouvernance collégiale du monde. Rassemblant quelques 193 États indépendants du monde dont le Monténégro est le dernier admis au sein de cette institution mondiale.
Excellant déjà dans un tâtonnement dans le règlement des conflits dans le monde, avec beaucoup de raté à tel point que des analystes ont fini par demander la suppression de l’organisation communautaire mondiale, à cause surtout de son inefficacité et la faiblesse de sa diplomatie.
Agissant tout à fait, à visage découvert pour les puissances économiques ou pour l’impérialisme, les États du Sud du globe terrestre vivent déjà dans leurs corps défendant une injustice caractérisée de l’organisation mondiale prétendant assoir et promouvoir la Justice, la coopération mondiale et la diplomatie à l’échelle mondiale. C’est celle-là même encore qui pose aujourd’hui le principe de sa propre disparition.
Le Premier ministre nigérien de la Transition, Mahaman Ali Lamine Zeine vient de faire les frais de cette injustice caractérisée devant le monde entier. Le Niger qui est un Etat indépendant depuis le 3 Août 1960 vient d’être refusé l’accès à tribune des Nations Unies, au simple motif que le pays a décidé d’exprimer sa souveraineté en sa propre manière et assumer son histoire par un changement de régime, le 5ème du genre dans ce pays sahélien, qui avait beaucoup fait parler de L’ONU grâce à l’éloquence de ses dirigeants comme le Général Seyni Kountche, Mahamane Ousmane, le Général Ibrahim Bare Mainassara, Issoufou Mahamadou ou encore Mohamed Bazoum. Le secrétaire général, l’espagnol Antonio Guteres dont le pays a pourtant bénéficié des faveurs des pays du Sud comme le Niger, le Burkina Faso ou le Mali pour se hisser à son poste un précédent dangereux pour la survie de l’organisation aujourd’hui. Beaucoup de pays ont même du mal à percevoir l’utilité encore de L’ONU, au moment où elle se révèle incapable de régler les conflits, qui se multiplient dans le monde et se métastasent comme un cancer, à travers les pays et les continents.
Âgée de 78 ans, L’ONU semble exprimer ses derniers moments de vie, surtout dépassée par les événements et leur gravité au fil des temps. Si L’ONU refuse des États, alors même qu’elle est inutile, à quoi bon de continuer à s’y adhérer ?
MOUSSA NAGANOU