Le PNDS Tarayya tiendra son congrès ordinaire les 24 et 25 décembre 2020 prochain à Niamey. L’objectif du congrès, c’est le renouvellement de l’instance dirigeante et suprême du pari. Le congrès est en effet, la plus haute instance du parti, à l’égard des statuts et règlement intérieur du parti socialiste nigérien.
Contrairement aux autres formations politiques, qui ont émergé à la faveur du vent de la démocratie dans les années 1990, la marche politique du PNDS Tarayya est caractérisée par sa capacité à gérer les dissensions internes, par un respect et une application à la fois strictes de la loi du parti, ainsi que du processus consensuel.
Cette démocratie qui s’exerce au sein du parti rose lui a permis de faire face à l’adversité durant plusieurs années d’épreuves à l’opposition.
Les camarades du parti socialiste nigérien ont montré plus de loyauté et d’abnégation vis à vis des idéaux de leur parti. Ce qui leur a permis de triompher de tous les complots ourdis contre eux, ça et là, par les démons de la division. La survie d’un parti politique est étroitement dépendante de son mode de succession à l’interne.
Autrement dit, la qualité des leaders au plus haut sommet quant à leur capacité à passer le témoin aux autres. Une condition, qui a été fatale au sein de plusieurs formations politiques au Niger, qui ont disparu ou presque aujourd’hui de l’échiquier politique.
D’autant que cela a un impact décisif sur l’existence que sur le devenir du parti. Un leadership véritablement affirmé exige une juste redevabilité à l’égard des membres de toute organisation, de quelle que nature, soit-elle!
Au cas contraire, l’on assistera inéluctablement à l’éclosion des crises multiples qui provoqueront l’effondrement du parti par la faute du leader qui s’est transformé instantanément, en un gourou pour régner sans partage avec les militants, à fortiori une redevabilité quelconque.
Il suffit de faire une étude comparative entre le parti rose et ceux qui prétendent l’évincer du pouvoir. Ceux-là traînent tous la même faille, c’est à dire l’incapacité à implémenter une alternance au sein de l’équipe dirigeante. Ils sont inamovibles à toute épreuve !
C’est ainsi qu’après le président Issoufou Mahamadou, c’est le président Mohamed Bazoum qui a pris le relais de la direction de ce parti et ce pendant une décennie de stabilité de 2011 à 2021.
Aujourd’hui, comme pour respecter la «tradition perpétuée de camarades à camarades » du parti socialiste nigérien, c’est encore sans encombre que Foumakoye Gado succédera à Mohamed Bazoum à la direction de ce parti.
Le PNDS Tarayya dans sa marche politique épique a déjà réussi à donner deux Chefs d’État au Niger, Issoufou Mahamadou et Mohamed Bazoum, pour ne pas les nommer.
Foumakoye Gado a déjà procédé au renouvellement sans conflit aucun de toutes les structures du parti, depuis le niveau local, départemental, régional et jusqu’au national le 24 et 25 décembre prochain. Les adversaires politiques ont beau critiquer la gestion du PNDS au pouvoir, c’est du reste leur rôle, mais l’on est obligé de leur reconnaître la qualité du leadership qui y règne sereinement.
ABOUBACAR SOUMAÏALA