Le Niger vit encore une période des grandes épreuves des inondations et ses dégâts
humains, matériels et leurs conséquences collatérales, depuis le début du mois de
Juillet dernier. Après la pluie, c’est plutôt le drame que connaissent beaucoup de
Nigériens et les citoyens croisent les doigts de prière pour conjurer ce mal
d’envergure nationale.
Des fortes précipitations s’abattent sur le pays du Général Abdourahmane Tiani
depuis Juin et se poursuivent encore avec des dégâts en vies humaines et matériels
très énormes à travers tout le Niger. Et le bilan quoique provisoire est déjà très lourd,
avec plus 94 personnes mortes, plus 137.000 personnes sinistrées soit plus de 17.
000 ménages, des animaux, de la volaille, des biens meubles et des champs
agricoles engloutis par la violence des eaux de ruissellement.
Un drame d’envergure nationale !
C’est Mme Aissa Lawan Wandarma, la ministre chargée de l’Action Humanitaire et
de la Gestion des Catastrophes qui a révélé le drame avec un bilan officiel mais très
provisoire annoncé Vendredi dernier, donnant l’ampleur du drame causé par les
inondations au Niger affichant près d’une alors centaine de personnes tuées par les
inondations, alors même que les pluies continuent de tomber abondamment encore.
Le ministre d’Etat chargé de l’Intérieur et de la sécurité, le Général Toumba
Mohamed quant à lui a alerté l’opinion publique sur l’envergure nationale qu’a atteint
le drame des eaux des fortes pluies, qui s’abattent sur tout le pays.
D’autant plus que toutes les 8 régions du pays sont concentrées par les
douloureuses épreuves des inondations dont les dégâts sont commis soit par les
glissements de terre, l’effondrement des habitations, du fait d’importantes quantités
d’eau tombées ces derniers temps. Les régions les plus fortement touchées sont
entre autres Zinder, Maradi, Tahoua, Diffa ou encore Niamey la capitale nigérienne et
les autres régions comme Agade, Dosso et Tillabery ne sont pas épargnées par le
drame.
Un drame avec ses corollaires des dangers !
Après le drame, des conséquences aussi désastreuses sont redoutées, comme
celles du paludisme, du choléra et les infections diarrhéiques. Des équipes multi-
ethniques sont déjà déployées pour rapidement prendre en charge les cas
d’urgence.
Mouryyaniger.com