On aura tout vu au Niger, en termes d’énormité, de grossièreté, parce que le samedi 5 Novembre dernier, un individu a décidé d’appeler d’autres individus pour marcher contre un homme, un seul, un leader politique, avec le dessein affiché de le déchoir de sa grandeur humaine, sociale et politique. Un acteur de la société civile mal syndiqué dans les rues de Niamey a bien voulu s’adjuger une visibilité, en espérant grignoter un pan de la popularité de l’ancien président nigérien Issoufou Mahamadou, en s’attaquant directement à lui par l’organisation d’une marche dite «populaire» pour espérer assombrir l’image de marque d’envergure nationale et internationale.
C’est incroyable mais vrai, comment une organisation nationale peut-elle diriger toute son existence, son action, le sens de son bien-fondé contre une personne physique ? Il n’y a pas meilleure illustration que la parole publique à valeur proverbiale de la femme politique Américaine, Roosevelt, une forte parole selon laquelle les « petitsespritsdiscutentdesgens».
C’est le comble de la vulgarité d’un acteur politique, en ces temps modernes. 79, 82 ou 93 personnes ont pu être mobilisées et rassemblées dans « unemarchepopulaire » (selon les différentes sources), à la suite de plusieurs jours de publicité pour appeler à la mobilisation générale dans les réseaux sociaux.
L’objectif de la grande « marche populaire » ayant drainé « unmondefou » de 79 minimum à 93 personnes est de demander aux autorités militaires nigériennes de la Transition d’engager des poursuites judiciaires ou expéditives contre l’ancien président Issoufou Mahamadou, parce que « satêteneplaîtpas à certainespersonnes » au Niger. Issoufou Mahamadou est l’un des rares Chefs d’Etat nigériens comme Mamadou Tanja à briguer et obtenir deux mandats électifs et constitutionnels à la tête de son pays.
ABDOUL KAHAROU MOUSSA