A l’organisation des femmes Tarayya (OFT), c’est une brave dame, qui remplace une autre ! Mme Aïchatou Bety Oumani succède à Mme Hadizatou Ousseïni pour assumer une exaltante mission au sommet de l’organisation des femmes socialistes nigériennes. L’OFT a beaucoup évolué et a produit autant des personnalités féminines ayant exercé des hautes fonctions de l’État. A l’unanimité, Mme Aïchatou a été élue et doit conduire un bureau exécutif de 224 femmes qui aura la mission de conduire le destin politique des millions de militantes des quatre coins du vaste Niger et de la diaspora. L’OFT a parfaitement intégré les structures politiques féminines de l’international socialiste et ce, grâce à l’engagement politique de la présidente sortante, Mme Hadizatou Ousseïni, selon des sources concordantes.
A la lumière de plus de dix (10) ans de gouvernance démocratique sous le magistère des leaders du parti socialiste nigérien, le PNDS-TARAYYA et l’application de son programme de la Renaissance politique, la réduction des inégalités a très sensiblement augmenté de manière évidente. Cette amélioration qualitative a réellement touché la cible vulnérable que constitue la jeunesse et la femme longtemps restées en position attente au Niger et souvent utilisées comme un décor institutionnel pour attirer l’attention des bailleurs des fonds.
Pendant longtemps, les forces politiques ont utilisé la jeunesse et la femme au Niger comme un bétail électoral pour y accéder au pouvoir. Mais une fois le pouvoir obtenu ou acquis, la femme et la jeunesse ont toujours été reléguées au second plan pour faute d’expérience, dit-on.
En 2011, lorsque le parti socialiste nigérien avait pris le pouvoir au Niger sous le Label de la Renaissance du pays, beaucoup de leaders des autres partis routiniers du pouvoir s’amusaient à sourire et même à rire, en s’imaginant que les leaders du PNDS-TARAYYA n’étaient pas nantis d’une bonne connaissance et d’une expérience à même de réaliser leur idéal et affirmaient qu’ils ne sont que des « grands rêveurs, des blagueurs et autres amuseurs de la scène politique ». Dix ans après, un simple regard rétrospectif des faits et des actes de la gouvernance suffit pour comprendre que la volonté de bâtir et une vision réelle de changer les choses habitaient les camarades socialistes.
D’autant qu’ils ont réussi deux actions fondamentales de la gouvernance politique, qui ont suffi à faire la différence nette entre le Niger d’avant et celui d’aujourd’hui. Les camarades socialistes du Niger ont réussi une mutation méthodique de la société nigérienne, une transition numérique difficile, redoutable voire fatale à beaucoup de pays pour l’adapter progressivement au nouveau contexte de la réalité du monde numérique.
L’accès rapide voire brutal aux nouveaux outils numériques de communication avait violemment traversé les sociétés africaines en emportant beaucoup de régimes ayant été surpris, à cause surtout des manipulations faciles d’une jeunesse oisive ayant favorisé des insurrections populaires et des coups d’État. Le PNDS-TARAYYA a vite compris que la jeunesse et la femme peuvent constituer dans leur combinaison une force qu’il faut bien opportunément intégrer à la société, viabiliser et orienter vers la construction nationale.
Une vision qui justifie que chacun devrait avoir sa place au sein de la République. Pendant que beaucoup de pays ont sombré à cause de leurs propres limites ou de manque d’anticipation dans la gouvernance en laissant émerger « des contextes de vides juridiques » face à certains faits et évènements qu’il faut encadrer, mais en l’absence de cadre juridique dissuasif adapté, c’est la répression et la gâchette facile ou fatale, qui avaient commandé le reste.
Pour sa part, le Niger a vite jeté les bases juridiques lui permettant de prévenir et de prendre en compte les phénomènes nouveaux de l’époque comme le terrorisme, la migration, la traite des personnes, la cybercriminalité, la dépénalisation du délit par voie de presse, un encadrement adapté de la liberté d’expression et d’opinion dans un contexte d’un monde ultramoderne de haute technologie dont la citoyenneté en fait un droit fondamental, à part entière. A partir de cet instant, le militantisme va prendre un sens plus positif, d’autant qu’il sera un engagement à contribuer à la sécurité, à la participation au développement socioéconomique et politique de son pays.
Il faut remarquer que la même mutation ne s’est pas opérée au sein de toutes les autres formations politiques. La notion de violence n’a pas changé de nature mais de mode opératoire tout simplement.
Ce qui va expliquer qu’au sein de la formation politique du parti socialiste nigérien (PNDS-TARAYYA), le développement des structures politiques des femmes et des jeunes va s’opérer dans une extraordinaire émergence. Les leaders politiques au plus haut sommet déjà adaptés au nouveau contexte géopolitique vont libérer les forces et laisser les talents des jeunes et des femmes s’exprimer valablement sur le terrain politique, chacun y agira mais dans la stricte discipline du parti.
Déjà au sommet du parti socialiste nigérien, la démocratie, l’alternance politique et ses principes sacro-saints se sont exprimés efficacement et élégamment, avec l’élection de Mohamed Bazoum à la tête du PNDS-TARAYYA, le plus grand parti du pays en 2011 et se poursuit inexorablement aujourd’hui encore avec le président Foumakoye Gado. Le plus grand symbole de la vie démocratique du parti s’est exprimé, celle de la société nigérienne s’opérait déjà également avec le président Issoufou Mahamadou lentement et sûrement.
La beauté organisationnelle et la discipline institutionnelle exprimées et reflétées par l’organisation des femmes Tarayya (OFT) lors de son congrès ordinaire du 20 et 21 Mai au stade du 29 Juillet à Niamey ne sont guère surprenantes, lorsqu’on comprend la force d’anticipation et la vision des leaders du parti socialiste nigérien depuis son accession au pouvoir en 2011. La véritable démocratie et l’alternance au sein du parti sont réalisées au plus haut sommet du parti et répercutées au sein des structures affiliées comme l’OFT ou encore l’OJT, s’étendant à toutes les autres structures politiques du parti pour insuffler une vitalité nouvelle et pérenne au parti comme un seul corps.
MOUSSA NAGANOU