Le Japon, la Chine continentale, l’Inde, le Pakistan, l’Ukraine ou la
Russie n’ont su que se servir utilement des opportunités que la nature
leur a offertes pour produire et nourrir leurs peuples et le reste du monde
en céréales, au lieu de se contenter d’importer des vivres comme les
dirigeants traitres de l’Afrique. L’Afrique ou dans une moindre mesure
encore le Niger, un exemple fort emblématique d’un pays que la nature a
nanti exceptionnellement des terres agricoles immenses, de l’eau et
d’une jeunesse valide, mais qui tend encore la main pour nourrir son
peuple, un défi énorme à être vite relevé !
Le Colonel Sidi Mohamed, directeur général de l’OPVN s’attache corps
et âme, jour et nuit, avec toutes ses forces à la réalisation concrète et
effective de la souveraineté alimentaire au Niger. Et l’offre de
modernisation de l’Agriculture Africaine déclinée par le dirigeant chinois,
Xi Zinping au 9 è Forum sur la coopération sino-africaine, résonne comme
un écho favorable au crépitement de la volonté de feu du Colonel Sidi
Mohamed à vite réaliser cette ambition encore dévoilée dans la vision du
Chef de l’État, le Général Abdourahmane Tiani.
L’adage populaire Nigérien n’en dit pas moins que la réalité des faits sur
la vie des hommes en Afrique, d’autant que la conduite des hommes en
société, ainsi que la réalisation de leurs plus grandes aspirations socio-
économiques et politiques dépendent seulement de leurs initiatives et de
leurs actions, face au don brut de la nature. « L’eau, c’est la vie ! », ainsi
tranche de manière lapidaire l’adage populaire sur les opportunités et les
avantages socio-économiques qu’offre aux hommes la disponibilité de
l’eau.
La disponibilité de l’eau a ainsi joué un rôle déterminant à l’émergence
des sociétés humaines, aussi bien dans l’accomplissement même des
hommes, que leurs grandes réalisations socioéconomiques, politiques et
culturelles. C’est bien le cas le plus emblématique de l’Égypte antique,
où les terres noires étaient bien arrosées par le grand fleuve du Nil.
Sans les eaux du grand fleuve Nil disponibles et arrosant les terres
fertiles de l’Égypte antique, les dirigeants n’auraient pas pu bâtir des
grandes civilisations socio-économiques et culturelles de référence à
toute l’humanité. Plus besoin de remonter les temps et exposer les faits
démontrant que l’Afrique est le berceau de l’humanité.
Plus récemment, la révolution libyenne fondée par le Colonel Mouammar
El Kadhafi avait réussi à réaliser un fleuve artificiel par des ingénieurs
libyens, à base des revenus du pétrole. Les régions du fleuve Niger, ses
affluents et les autres cours d’eau constituent une réserve d’eau de
surface pour lancer le projet de la grande irrigation à l’échelle nationale.
Le Niger, un don du Djoliba et des autres cours d’eau !
Le Djoliba encore appelé fleuve Niger, ses affluents et les autres formes
d’eau de surface disponible constituent les principaux cours d’eau
permanents du pays du Général Abdourahmane Tiani et à même de
servir de source hydraulique pour drainer et arroser les terres fertiles
disponibles à lancer le grand projet agricole d’irrigation au Niger. C’est
déjà tout le pays du Général Abdourahmane Tiani qui était mobilisé pour
soutenir l’office des produits vivriers du Niger (OPVN) à réaliser la
souveraineté alimentaire.
Une très louable initiative, d’autant plus que celui-ci est le outil principal
de la souveraineté alimentaire, l’OPVN a ainsi bénéficié
exceptionnellement de la mobilisation de tout le CNSP, au niveau
institutionnel au plus haut sommet de l’Etat et au plan national, les
gouverneurs, les préfets et les administrateurs délégués (AD) se sont
mobilisés au niveau régional, départemental et local pour veiller à la
bonne tenue des opérations vente à prix modérés, à prix cassés, la
distribution gratuite ciblée aux ménages les plus vulnérables. Une telle
mobilisation est nécessaire pour le suivi et la réalisation de la
souveraineté alimentaire pour les opérations d’achats directs chez les
producteurs locaux de la prochaine campagne agricole.
Le même type de mobilisation patriotique pour la sauvegarde de la
patrie est nécessaire à assurer la souveraineté alimentaire !
C’est donc à tous les citoyens nigériens de prendre conscience que la
libération d’un pays où de son peuple requiert la mobilisation au travail
de tous, sans exception. D’ores et déjà, les services concernés
expriment une convergence nette de vue sur la souveraineté alimentaire,
notamment le Ministère en chargé de l’Agriculture, l’office national des
aménagements hydro-agricoles (ONAHA) et l’office des produits vivriers
du Niger (OPVN).
La disponibilité de l’eau de surface et celle souterraine n’appelle que le
génie des dirigeants militaires Nigériens à user des bras de la jeunesse,
fer de lance du développement socio-économique basé pour sur la terre
pour investir ainsi dans l’Agriculture afin de produire massivement. Les
nouvelles opportunités de modernisation de l’Agriculture offertes par la
coopération bilatérale chinoise devraient être profitablement saisies par
l’OPVN pour insuffler et imprimer une nouvelle dynamique qualitative de
la souveraineté alimentaire nationale.
Le grand projet agricole d’irrigation au Niger devrait s’harmoniser
également avec la réalisation du barrage hydroélectrique de Kandadji
pour s’ouvrir à la perspective du complexe socio-économique décliné
sous les variables jeunesse-développement-eaux-terres ! Ainsi, tant qu’il
y a la jeunesse, l’eau et la terre vont être transformées en opportunités
de développement. À suivre.
MOUSSA NAGANOU