Les militaires africains d’aujourd’hui qui ont pris le pouvoir au Burkina
Faso, au Mali et au Niger ne sont pas seulement que des militaires
uniquement, ou des hommes en armes, d’autant plus qu’ils ont réalisé
pour la plupart d’entre eux des hautes études dans divers domaines de
la vie sociopolitique et économique et ce, à côté de la formation militaire
et sont aussi plus avisés que les hommes politiques. Quelque chose que
les dirigeants civils de mauvaise foi ou des hommes politiques de
mauvais acabit ne veulent ni voir ni entendre, encore moins comprendre,
en vue de reconnaître à ceux-ci leurs véritables compétences techniques
et professionnelles pour diriger leurs sociétés.
C’est le mécanisme de la gouvernance civile pour continuer à tromper le
peuple pendant leur temps au pouvoir, parce que c’est comme l’a affirmé
le poète Martiniquais Aimé Césaire « l’Afrique est le seul continent au
monde, où les populations chantent, dansent et applaudissent pour
ceux qui les appauvrissent, les affament et les torturent ». Sauf que
tous les enseignements de sagesse sont unanimes sur le mensonge
entretenu depuis longtemps au sommet de l’Etat, à l’image de celui du
chanteur Jamaïcain Bob Marley, « on ne peut tromper un peuple qu’un
temps donné mais on ne peut tromper tout le peuple, tous les temps » !
L’exemple éclatant du Colonel-Major Sidi Mohamed !
Ainsi le Colonel-Major Sidi Mohamed a choisi le métier de militaire,
sapeur-pompier plein de risques mais aussi riche d’expériences
professionnelles et de la connaissance de sa société, au point de lui
donner un destin de sauveur d’hommes. Chaque citoyen nigérien ne
devrait-il pas méditer profondément sur le métier qu’il a choisi et l’objectif
essentiel que celui-ci vise afin qu’ensemble le pays puisse être érigé en
œuvre commune à bâtir dans la perfection possible ?
Le Colonel-Major Sidi Mohamed, un homme qui a toujours travaillé à
sauver les hommes face à toutes épreuves ! En tant que militaire ou
sapeur-pompier, l’espoir est permis de croire à l’atteinte de la
souveraineté alimentaire dont le Colonel Sidi Mohamed a la mission
d’accomplir aujourd’hui, en tant que membre exécutif du conseil national
pour la sauvegarde de la patrie (CNSP).
Au sein du CNSP comme les faits et les actions le démontrent, chaque
membre est d’abord un professionnel en plus d’être un militaire. Si le
Général Abdourahmane Tiani lui est perfectionné dans la sécurité de
l’État au plus haut sommet, en assurant la sécurité présidentielle, le
Général Mohamed Toumba dans l’antiterrorisme pour épargner les
populations nigériennes des violences gratuites, le Colonel-Major Sidi
Mohamed quant à lui assurait le sauvetage humain des citoyens
éprouvés souvent par les forces de la nature comme les eaux, les vents
violents, le feu ou d’autres accidents liés aux activités humaines, bref
tous les quinze (15) dignes fils du Niger membres du CNSP et leurs
camarades sont des vrais professionnels rompus à la tâche et des
patriotes au service de leur pays.
C’est pourquoi, à la différence des autres coups d’Etat militaires
précédents, celui du 26 Juillet 2023 a été réalisé par des professionnels
militaires à jour, aussi bien de la modernité que de la technologie au plan
mondial. Ce qui explique et justifie le positionnement, le projet défendu
et le discours adressé à la population.
Mieux, les militaires d’aujourd’hui sont avant tout des intellectuels au
niveau d’instruction que les civils et entrés de par leurs différents métiers
au contact permanent avec toutes les catégories de la société nigérienne
profonde. Ce qui leur permet d’engranger les mêmes types
d’expériences que les civils.
Les dirigeants militaires justifient des expériences doublement
renforcées !
Le révolutionnaire burkinabè, le Capitaine Thomas Sankara disait qu’un
« militaire sans formation politique n’est qu’un criminel en puissance ».
Par formation politique, il faut comprendre l’ensemble d’expériences et
connaissances permettant de comprendre les réalités de la société
profonde, les dynamiques du changement et du progrès, les statuts de la
société et surtout les besoins des populations pour savoir agir utilement.
Ainsi, au Niger les membres du CNSP sont des hommes aussi bien
d’expériences pratiques de terrain à l’image du Colonel Major Sidi
Mohamed, Toumba Mohamed, Salao Barmou, Bala Arabé et tous les
autres que des professionnels rompus à la connaissance de leurs
domaines respectifs et n’ont rien à envier des civils pour bâtir, conduire
et réaliser leur projet commun de société. Les officiers de l’armée
nigérienne portent donc un destin voué au sauvetage humain, au regard
surtout de la déconfiture avancée des sociétés humaines sous la
conduite des hommes politiques depuis plus d’un demi-siècle de
gouvernance.
Depuis sa nomination à la tête de l’office des produits vivriers du Niger
(OPVN), le Colonel Major Sidi Mohamed s’est attelé à la réforme
adaptée à sa mission et inspirer la diversification dans la réalisation de la
souveraineté alimentaire. C’est-à-dire qu’il faut produire localement,
renforcer les paysans, renforcer leurs productions, diversifier leurs
produits et encourager le développement des chaînes de valeurs
nationales.
C’est dans l’harmonie et la complémentarité que les civils et les militaires
travaillent aujourd’hui au service de l’Etat et de la dignité des populations
nigériennes sorties désormais des ombres pour exprimer leurs idéaux de
paix, de solidarité, de cohésion sociale et d’unité nationale longtemps
malmenées par la gloutonnerie des hommes politiques surfant sur les
domaines sensibles et tabous ou presque afin de maintenir les vaillantes
populations dans l’esclavage de consciences.
Le Colonel-Major Sidi Mohamed et ses camarades entendent briser
utilement toutes les chaînes d’esclavage ayant entretenu « tous les
esclaves de salons » tapis dans l’ombre pour tirer les ficelles de la
gouvernance, en sapant et en confisquant tous les projets de société
devant permettre de libérer toutes les populations nigériennes de la
pauvreté, de la faim, de l’insécurité alimentaire chronique, bref tous les
maux de la mal gouvernance de la société africaine plus largement. Les
militaires de la confédération de l’Alliance des États du Sahel (C-AES)
ayant acquis l’onction populaire et communautaire guident aujourd’hui
leurs différents peuples vers l’accomplissement de leur destin glorieux.
Et le Colonel-Major Sidi Mohamed du Niger doit inspirer et mutualiser
avec les dirigeants des institutions sœurs de la confédération de l’AES
afin de consolider la dynamique de la souveraineté alimentaire dans
l’espace géopolitique du Sahel. D’autant que si les Nigériens sont
rassasiés, les frères et sœurs Burkinabè et les Maliens ne devront guère
dormir ventre creux !
MOUSSA NAGANOU