Induite en erreur par le Chef suprême des armées françaises lui-même, Emmanuel Macron pour ne pas le nommer, s’évertue depuis plusieurs années à ignorer la réalité de terrain au Sahel, malgré les coups d’état qui se multiplient. Après avoir été chassée du Burkina Faso et au Mali, l’armée française tout comme sa diplomatie aussi d’ailleurs sont en bute à plusieurs fronts de rejet en Afrique francophone.
Après la mobilisation des milliers des manifestants à Niamey le 2 Septembre 2023 pour exiger le départ de l’armée française constituée en base militaire de 1500 soldats et d’une logistique des voitures blindées, des avions Ripper, des Murages 2000 et des drones non armés de collecte d’informations.
Donc l’armée française dispose d’une lourde logistique et d’un personnel militaire important à Niamey et leur départ demande une organisation interne avec un preparatif pour dégager du pays du Général Tiani.
La ministre française de l’Europe et des affaires islamiques, Catherine Colona avait déjà annoncé les couleurs de la recherche de cette sortie honorable de l’armée française au Niger, en indiquant que sa mission est terminée avec la fin des missions conjointes avec l’armée nigerienne ainsi que les formations de celle-ci.
Dès lors que les nouvelles autorités ont dénonce les accords de défense avec la France, Macron n’avait plus à tourner autour du pot, dans une posture de déni de la réalité, en traînant les pieds dans un pays même l’ambassadeur en poste a été déclaré persona non grata et l’armée chassée par des milliers des personnes de tout le pays.
La négociation est la seule chose qui reste à la France pour se tirer d’affaires au Niger, comme dans tout le Sahel afin d’espérer faire entendre sa voix une autre fois. L’histoire retiendra que la diplomatie française ainsi que son armée ont tiré l’hexagone vers le bas, en entraînant les États de l’Afrique francophone dans leur chute. Mais des colonnels et des généraux africains sont là pour y veiller !
MOUSSA NAGANOU