53 morts dont 17 militaires et 36 agents des volontaires pour la défense de la patrie (VDP) sont tombés à l’aube du 4 Septembre 2023 à Koumbri, dans la province du Yatenga dans le Nord du Burkina Faso. C’est un véritable drame que le pays du capitaine Ibrahim Traore vient de subir, en ce début Septembre, période de la fin de saison des cultures au Sahel Central.
Ce Nord du Burkina Faso constitue une longue frontière avec le pays du Colonel Assimi Goita, le Mali où la situation sécuritaire a motivé l’irruption de l’armée sur la scène politique. C’est le 12e Régiment d’infanterie commando, qui a été la cible de cette attaque terroriste.
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger doivent absolument et de toute urgence mutualiser des stratégies antiterroristes pour prendre rapidement et plus efficacement les questions de sécurité. Il est nécessaire voire vital que les forces de défense et de sécurité des trois pays du Sahel Central regroupent leurs efforts militaires pour ensemble s’attaquer à la question sécuritaire.
Aujourd’hui que les trois pays sont tous dirigés par les armées elles-mêmes, un long protocole n’est plus nécessaire pour relancer les opérations conjointes de lutte antiterroriste là où elles existaient déjà mais aussi de les créer et monter là ces types d’opérations n’existent pas encore.
Avec la prise en main aussi bien des pouvoirs d’Etat que des questions sécuritaires par les armées de la région du Sahel Central totalement.
MOUSSA NAGANOU