La relance de l’économie d’un pays obéit à des impondérables, non négociables qui constituent la base ou le socle de toutes les stratégies visant à créer une économie prospère capable d’impacter favorablement la vie des citoyens. Pour atteindre cet objectif, les investissements constituent la base de croissance et de l’emploi.
C’est pourquoi, la construction des infrastructures modernes comme les routes, l’installation de connexions Internet rapides et fiables, des écoles professionnelles susceptibles de préparer des jeunes formés conformément à la demande du marché et des universités attractives ainsi que de bonnes conditions d’investissement du secteur privé sont à la base de la prospérité et des emplois, et ce également pour la postérité.
Le Niger à l’instar des pays en voie de développement souffre cruellement d’un manque d’infrastructures, à même de propulser la croissance économique. Cette dure réalité du Niger, a vite connu une nette amélioration depuis maintenant plus de deux décennies sous la présidence de Issoufou Mamadou.
L’avènement de Mohamed Bazoum à la présidence du Niger depuis maintenant deux ans, a été marqué par la consolidation des acquis économiques et surtout par l’apport de nouveaux investissements dans les piliers essentiels de l’économie dont notamment l’énergie, les infrastructures routières et l’amélioration du cadre des affaires.
Les actions les plus remarquables se sont révélées par l’engagement du président Mohamed Bazoum à révolutionner le secteur de l’énergie, source principale de l’industrialisation (lire aussi à ce sujet la Une). Cette attention particulière du président Mohamed Bazoum à l’égard du secteur de l’énergie a consisté à la relance de la construction du barrage de Kandadji, à l’inauguration de la centrale solaire de Zinder et aussi à la réalisation de plusieurs autres centrales solaires et hybrides.
Outre les investissements dans les infrastructures, les autorités nigériennes sous la houlette du président Mohamed Bazoum ont procédé à l’amélioration du climat des affaires du pays au point d’améliorer son score, selon le rapport Doing Business. Déjà sur la période de 2011-2019, le Niger a gagné 42 places dans le classement Doing Business de la Banque mondiale, grâce aux réformes entreprises par les autorités. Ainsi, le pays qui occupait la 174è place en 2011 est ainsi remonté à la 132è place en 2019.
Le président Mohamed Bazoum a consolidé ces acquis tout en les renforçant par l’organisation de diverses tables rondes. Ainsi du 5 au 6 Décembre 2022 s’est tenue à Paris une table ronde des investisseurs.
Contre toute attente, et au terme de la première journée, ce sont 22,3 milliards d’euros (23,405 milliards USD) d’engagement qui ont été annoncés par les partenaires techniques et financiers pour la réalisation du plan de développement économique et social (PDES) 2022-2026. Ces différentes actions ont certainement eu un impact sur la croissance économique du pays attesté par un taux de croissance exceptionnel à deux chiffres de 11,5 % en 2022. Une performance incontestable dans un environnement sous régional et international marqué par des crises diverses.
Si les infrastructures économiques constituent les conditions sine qua non de la relance économique, il faut aussi relever le contexte sécuritaire qui aggrave le risque-pays du Niger. Par conséquent, tous les efforts déployés par le président Mohamed Bazoum en vue de lutter contre le terrorisme afin de faire du Niger un pays d’accueil qui garantit la sécurité aux investisseurs étrangers contribue également au développement économique.
Toutes les actions de sécurisation du pays impactent donc de façon subtile sur la croissance économique du Niger, voire sur son développement. Les deux années du président Mohamed Bazoum au pouvoir ont consisté dans une grande mesure à la relance de l’économie par l’émergence des infrastructures, soutenue aussi par une campagne adaptée de communication à l’endroit des investisseurs sur les énormes potentialités qu’offre le Niger.
ABOUBACAR SOUMAÏLA