Les Nigériens n’en finissent pas de récolter les retombées positives des effets de la première alternance démocratique réalisée au pays de Mohamed Bazoum. Perçue en effet, pour un évènement banal par les opposants nigériens meurtris, à la limite du mépris, l’alternance politique pacifique intervenue au Niger en 2021 continue pourtant de susciter de l’intérêt au sein de la communauté internationale, qui impacte très positivement l’image du pays, en donnant aujourd’hui au Niger un statut très enviable en Afrique, avec notoriété et prestige.
Et le véritable artisan de cette alternance démocratique au Niger, l’ancien président nigérien Issoufou Mahamadou passe aujourd’hui sans doute pour un grand champion au plan national et international, qu’on le veille ou pas. Le président Mohamed Bazoum a su le dira mieux pour sa part « Cette alternance que vous avez facilitée a donné à notre pays notoriété et prestige sur le plan international. Sur le plan national, elle aura pour effet de dédramatiser la bataille pour la conquête du pouvoir, dès lors qu’il est désormais établi qu’on peut y accéder de façon pacifique ».
La meilleure justification du succès du Niger sur le chemin de sa marche épique pour la construction d’un État démocratique exemplaire a été donnée par la fondation Mo Ibrahim pour le leadership d’excellence en Afrique. « Pour ce que vous avez fait pour notre pays….les nigériens sont très fiers pour ce que vous représentez en Afrique », reconnait le président Mohamed Bazoum.
C’est de l’honneur comme jamais obtenu par le passé que le Niger récolte aujourd’hui encore de sa première alternance démocratique aussi bien pour le pays que pour le peuple entier, en plus de l’érection des institutions solides, fortes et « raffermies », selon l’expression personnelle du premier président de l’alternance Mohamed Bazoum. Après dix ans d’exercice du pouvoir d’État au Niger, c’est l’œuvre réalisée qui parle aujourd’hui pour Issoufou Mahamadou et au profit du Niger et de son peuple.
C’est ainsi l’engagement, la détermination à réaliser quelque chose au profit de son seul peuple du Niger qui a été récompensé et consacré comme tel par la fondation éponyme Mo Ibrahim. Ce que le président Issoufou Mahamadou a pu réaliser pour le Niger est donc pris comme référentiel pour les Nigériens sur le plan politique, d’autant que plus personne n’a le droit de reculer ou faire reculer le pays, en cherchant à s’incruster au pouvoir pour toujours.
L’ancien président Issoufou Mahamadou a désormais tracé la voie du progrès institutionnel et démocratique du Niger et a placé la barre très haut contre les putschistes de tout genre. Parce que dans le domaine politique, les artificiers sont très imaginatifs et peuvent user de toute forme de violence pour masquer leur « peur de quitter le pouvoir en usant de tous les moyens de violence juridique et physique pour s’y maintenir ».
Mohamed Bazoum trace aussi la nouvelle voie du progrès du pays !
En recevant le trophée Mo Ibrahim des mains de l’ancien président Issoufou Mahamadou, le président Mohamed Bazoum n’a fait que confirmer une tradition qu’il perpétue depuis son investiture à la magistrature suprême de l’État. Cette tradition du président Mohamed Bazoum est la reconnaissance des talents de la jeunesse nigérienne.
Il faut le remarque depuis son installation à la présidence de la République que Mohamed Bazoum a toujours reçu au palais tous les talents confirmés des jeunes nigériens et cela dans tous les domaines. Du football aux arts martiaux, en passant par l’athlétisme, jusqu’aux formations intellectuelles, dans toutes les disciplines dans lesquelles chaque nigérien qui fait montre d’un talent quelconque est reçu, reconnu et encouragé par la République, à travers le président Mohamed Bazoum.
Cela a déjà permis de relancer les disciplines sportives au Niger et un nouvel espoir se profile à l’horizon aujourd’hui dans les milieux sportifs. Le trophée Mo Ibrahim est la plus importante consécration faite au Niger et à son peuple après celles des médailles et autres coupes ou prix à caractère international, du fait d’abord que le leadership d’excellence tient à la politique mais aussi de l’envergure du personnage consacré (Issoufou Mahamadou, ancien président de la République).
La promotion des talents !
En reconnaissant les talents à la jeunesse nigérienne, le président Mohamed Bazoum ne s’est pas arrêté là. Il a vite compris qu’il faut engager des politiques publiques visant à faire la part belle à la promotion du talent, via son programme de valorisation des ressources humaines par l’éducation.
Même si le président ne parvient pas à tout faire pour le Niger, certainement à cause des questions de temps, il est engagé personnellement sur les chantiers de l’éducation à apporter le changement qu’il faut pour stimuler et impulser le développement. L’éducation reste la base, le fer de lance de toute perspective de développement harmonieux et durable.
Sur ce volet, le président nigérien n’entend ni lésiner sur les moyens ni ménager les efforts pour y parvenir à réaliser son programme politique au profit de son pays. D’ores et déjà, c’est un programme qui a réussi par son inspiration à séduire tous les partenaires techniques et financiers, en particulier son volet éducation de la jeune fille, qui passe pour un véritable goulot d’étranglement pour la majorité surtout des gouvernements des pays africains, qui ont tout le mal de s’engager sur tous les sentiers du développement, en l’absence d’un mécanisme viable, bien inspiré pour capter le dividende démographique.
MOUSSA NAGANOU