Comme à ses habitudes, la France s’appuie toujours sur les dirigeants politiques et militaires de ses anciennes colonies africaines pour déstabiliser les autres États du continent hostiles à ses pratiques des temps révolus. Ainsi, la ré-articulation des bases militaires françaises tant chantée n’est rien d’autre que de simples manœuvres militaires visant à infiltrer les armées africaines pour déstabiliser leurs pays dans le but d’assurer les intérêts de la France.
Les révélations exclusives du Général Abdourahmane Tiani !
Le Chef de l’Etat Nigérien, le Général Abdourahamane Tiani dans une interview exclusive a révélé un large complot militaire visant le Niger et les deux autres pays amis du Burkina Faso et du Mali. Le Général Tiani ne s’est pas limité à des accusations faciles et légères.
En effet, le Général Abdourahamane Tiani s’est évertué à livrer à une explication de texte, bien détaillée et à coups de frissons des citoyens. Il a expliqué que c’est un gros complot de la France ourdi contre le Niger et les deux autres pays de la confédération des États du Sahel.
La stratégie d’encerclement !
Le président Tiani va démontrer avec des exemples à l’appui la stratégie française de mise en place d’un dispositif militaire visant à encercler les trois pays de la confédération des États du Sahel dont le Niger est en tête pour déstabiliser massivement le projet souverainiste du conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP). Les frontières du Niger avec ses voisins du Nigéria, du Bénin et du Burkina Faso sont utilisées comme des pièges visant encercler du Général Abdourahmane Tiani afin de freiner l’ambition de la confédération sahélienne.
Le président nigérien démontre comment le gouvernement du Nigéria complote contre son propre voisin direct, le Niger avec lequel il partage une longue frontière de plus de 900 km du Sud en Est. L’armée française dans un plan dit de « ré-articulation » au prétexte d’un départ de leurs bases militaires de l’Afrique déverse par ricochet des contingents militaires aux portes du Niger et de la confédération de l’AES un dispositif militaire discret et léger.

Des bases militaires françaises plus présentes en Afrique mais moins visibles !
C’est toujours comme par le passé que la France opère pour déstabiliser le continent africain via les mains des enfants absolument africains. Si hier, c’étaient Houphouët Boigny, Bongo, Denis Sasssou Nguesso ou encore Blaise Compaoré, qui menaient la marche du grand mouvement stratégique au service de la France en tant que meilleurs élèves de la classe, aujourd’hui encore ce sont Tinubu, Talon ou Ouattara qui dirigent le jeu de la nouvelle France-Afrique pour la protection des intérêts de la Métropole au prix d’une longévité au pouvoir.
Point, par point, le Général Abdourahamane Tiani va démêler les ficelles des complots français de fils en aiguille pour dévoiler le mécanisme ourdi contre le Niger et ses deux autres pays amis et frères. Le mécanisme consiste à disséminer des soldats français chaque camp militaire au Nigéria, au Benin, aux frontières des pays membres de la confédération de l’AES pour provoquer une déstabilisation d’envergure dans l’espoir de brouiller l’ambition souverainiste du Sahel.
Les « nouveaux tirailleurs africains » de la France pour déstabiliser le Sahel !
La stratégie de ré-articulation des bases militaires françaises en Afrique consiste à disposer des groupes terroristes et des petits contingents militaires à l’intérieur des camps militaires africains des pays frontaliers des trois États membres de la confédération de l’AES. Au Benin, au Nigeria, au Sénégal, en Côte d’Ivoire et même dans d’autres pays de l’Afrique australe. C’est ainsi qu’en Tanzanie ou en Namibie, la France en tant disposer des bases militaires pour exercer son influence sur la région.
Porga, Pendjari au Benin, 43e Bima en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Tchad ou au Nigéria, les nouvelles bases militaires françaises et les anciennes sont désormais mises en position de déstabilisation de l’Afrique de l’Ouest et particulièrement contre les trois pays membres de la confédération de l’AES. Aussi, les nouveaux réseaux de liaison militaire de l’ancien ministre français de la coopération, Jean Marie Bockel entend réaliser un grand coup contre l’Afrique.
MOUSSA NAGANOU