Mahamadou Issoufou représente pour beaucoup un « cauchemar », du fait de l’ampleur de ses deux quinquennats obtenus pour gouverner à la tête de son pays le Niger (2011-2021) d’une main de fer. Pour plusieurs autres citoyens Nigériens, l’ancien président Mahamadou Issoufou est un « idole vivant » pour avoir incarné à la fois un premier succès démocratique et une première alternance politique sans violence.
Avec ses principaux opposants qui ont tout aussi réussi à incarner à la fois les visages de l’opposition et les soutiens du pouvoir du parti socialiste nigérien en même temps, au cours des deux mandats présidentiels du président Mahamadou Issoufou, ans que les citoyens lambda ne comprennent ce jeu politique. D’autant plus que c’est l’appui de l’opposant farouche du mouvement démocratique nigérien pour une fédération de l’Afrique (MODEN-LUMANA-AFRICA) de l’ancien Premier ministre Hama Amadou qui avait permis à Issoufou Mahamadou de se hisser à la tête de l’État en 2011 et fait Seini Oumarou du coup, Chef de File de l’opposition politique.
Aussi, après le départ de Hama Amadou de l’Alliance PNDS TARAYYA-LUMANA AFRICA, c’est Seini Oumarou qui va se rapprocher du PNDS TARAYYA avec son MNSD NASSARA pour y être au pouvoir en tant que Haut Représentant du président de la République Issoufou Mahamadou jusqu’à la fin de son 2e quinquennat en 2021, avec l’élection de Mohamed Bazoum à la présidence de la République. Malgré ce ping-pong des dirigeants politiques Nigériens autour du président socialiste nigérien Issoufou Mahamadou, leurs militants n’ont retenu qu’un message d’animosité politique à l’égard de Mahamadou Issoufou et cela se justifie soit par une mauvaise foi délibérée de regarder la réalité en face ou un refus catégorique de saluer le succès démocratique, l’alternance pacifique et le bilan politique du grand champion des socialistes devenu aussi champion de la ZLECAF et resté toujours en pole position en matière de leadership dans son Malgré les multiples soubresauts politiques.
Mahamadou Issoufou blâmé par ses adversaires !
Pour ses adversaires qui l’ont combattu jusqu’à son départ volontaire de la tête de l’État sans chercher à se faire un 3e mandat, Mahamadou Issoufou y a échappé belle. Mais ils ne désespèrent guère de chercher sa chute même lorsqu’il a quitté le pouvoir.
En effet, beaucoup de ses adversaires ont espéré qu’il se trompe d’époque pour violer la constitution, en négociant un improbable 3e mandat. Tous ceux qui l’ont attendu là-bas continuent aujourd’hui encore à mal digérer leur regret de le voir s’en sortir haut les mains du pouvoir, au terme de ses dix ans de gestion.
C’est pourquoi, le coup d’Etat du 26 Juillet 2023 avait l’occasion rêvée pour voir l’ancien président Mahamadou Issoufou enfin dans les fers ou dans l’enfer politique mais en vain. Aussi paradoxal que ses adversaires politiques ne puissent imaginer, le charisme, le leadership de l’ancien président Mahamadou Issoufou émerge au-delà de son pays et il s’affiche et s’affirme plus utile à son pays, plus utile à son continent, plus utile au monde plus que jamais !
Malgré les nombreux défis à la paix, à la cohésion sociale, à la sécurité, au développement au Niger et au Sahel, les adversaires de l’ancien président nigérien Mahamadou Issoufou veulent que celui-ci soit blâmé et cloué au pilori juste pour satisfaire à leur plaisir personnel, exactement comme par loisir. L’on brandit toujours des affaires de détournement des deniers publics, des projets structurants échoués considérés comme du gâchis, des affaires sulfureuses autour des marchés publics sur des infrastructures, des affaires autour de la sécurité, des affaires liées à la nouvelle géopolitique africaine, mais faut-il pour autant le blâmer politiquement, alors même qu’il est bien côté à travers le monde entier au nom du Niger, son pays ?
Quoiqu’il en soit, c’est toute la classe politique nigérienne dans son entièreté (opposition et majorité) qui dirigé le pays en aparté avec la société civile. La société civile nigérienne a été de toutes les sauces politiques et comptable aussi de tous les torts reprochés à la classe politique. À suivre.
MOUSSA NAGANOU
